ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 

  PARS EN GUERRE CONTRE LE MONDE 

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact  

 

 

Rubriques

Liens


Les projets des maîtres du monde

Stratégies pour un contrôle global de la société 
 
 
 
 
Les projets et les objectifs des "Maitres du Monde" pour le contrôle des individus et de la société... 
Certains projets concernent notre futur proche. D'autres sont déjà devenus une réalité...
 
 
 
les projets 
Stades de réalisation 
 
5 - projet totalement réalisé 
4 - majoritairement réalisé 
3 - partiellement réalisé 
2 - début de réalisation 
1- stade préliminaire 
 
les objectifs 
(bénéfices attendus 
pour le contrôle social) 
 
les moyens utilisés 
 
Degrés de mise en application 
 
5 - totale 
4 - majoritaire 
3 - avancée 
2 - partielle 
1- préliminaire 
 
 
Manipulations génétiques 
 
Fin de la procréation humaine naturelle 
 
Création d'humains génétiquement modifiés, clonage 
 
Fin de la procréation naturelle et libre. 
 
Réalisation du "meilleur des mondes" d'Aldous Huxley 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2020 
 
Obtention de l'accord du public: très difficile 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
 
OBJECTIFS 
 
Développement d'un nouveau marché: celui des enfants-produits, vendus sur catalogue, avec des qualités physiques et psychiques proportionnelles à leur prix de vente (enfants beaux et intelligents vendus très cher pour les riches, enfants laids et bêtes vendus moins cher pour les pauvres...) 
 
Création d'humains mutants spécialisés, adaptés au travail et au rang social qu'on leur destine. 
 
Modification génétique de la "nature humaine" 
 
Création d'humains aux facultés intellectuelles "bridées" 
 
Limitation génétique du libre-arbitre, de l'anticonformisme, de l'imagination... 
 
Limitation de l'aptitude au bonheur, du sentiment d'union avec les autres ou avec la nature 
 
MOYENS UTILISES 
 
Diffusion massive dans l'environnement de pesticides, PCB (polychlorobiphényles), et autres polluants connus pour leurs effets d'augmentation de la stérilité masculine. 
Lorsque suffisamment d'humains seront stériles, le seul choix sera de recourir à la procréation artificielle. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Banaliser le recours aux techniques de procréation artificielle, en les justifiant par des motivations médicales: bébés-éprouvette, mères porteuses, couveuses pour bébés prématurés nés à 6 mois... 
 
Degré d'application:
 
Banaliser les manipulations génétiques justifiées par des motivations médicales (thérapies géniques, prévention génétique des maladies) 
 
Degré d'application:
 
 
 
Les moyen ultimes: 
 
Proposer aux populations d'échanger la liberté de procréer contre l'accès à la "pilule d'immortalité" ou de "super-longévité" que les laboratoires ont déjà mise au point (à partir d'un cocktail d'hormones, de vitamines, d'oligo-éléments, d'anti-oxydants, et de certains extraits végétaux). 
 
Compte-tenu des problèmes démographiques que causerait cette future pilule, son accès serait réservé aux personnes qui auront accepté de se faire stériliser. 
 
A terme, l'égoïsme des gens leur fera choisir la "vie éternelle" plutôt que la possibilité d'avoir des enfants naturels. D'autre part, la tentation d'accepter sera renforcée par la possibilité de choisir sur catalogue les caractéristiques de son enfant. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Utiliser des virus manipulés génétiquement pour greffer des gènes modifiés dans l'ADN des individus, à leur insu et contre leur volonté. La mutation génétique se propagerait exactement comme une épidémie. 
 
Les laboratoires pharmaceutiques pourraient aussi utiliser cette méthode pour créer de nouvelles maladies dont ils seraient les seuls à vendre le remède... 
 
Degré d'application:
 
 
 
Rendre floue la frontière entre le vivant et le non-vivant 
 
Augmenter la confusion du public sur ce qui distingue les êtres vivants et les machines. 
 
 
Horizon de réalisation: 2000 
 
Obtention de l'accord du public: assez aisée 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
 
OBJECTIFS 
 
Obtenir une acceptation plus facile des manipulations génétiques et des futurs implants 
 
MOYENS UTILISES 
 
Banaliser et multiplier les machines qui imitent l'apparence ou le comportement des êtres vivants: 
- robots-jouets, tamagoshis 
- réalités virtuelles, artefacts, avatars... 
- animateurs TV virtuels 
- au cinéma: personnages androïdes ou porteurs d'implants bioniques, créatures mi-hommes mi-machines... 
 
Degré d'application:
 
 
 
Implants 
 
Faire entrer les machines dans les corps 
 
Horizon de réalisation: 2010 
 
Obtention de l'accord du public: difficile 
 
Stade de réalisation:
 
 
OBJECTIFS 
 
Contrôle des corps et des esprits par des implants électroniques et des prothèses bioniques 
 
Création d'humains aux fonctions modifiées 
 
Préparer le terrain pour que le public accepte les futurs implants de localisation et d'identification greffés sous la peau 
 
Généralisation du recours aux implants par les salariés pour accroître leurs performances professionnelles (implants neuronaux pour accroître la mémoire et les capacités de calcul, implants bioniques pour accroître la force ou les capacités physiques...) 
Bientôt, le recours à des "implants professionnels" sera indispensable pour avoir des chances de trouver un travail. 
 
 
 
 
MOYENS UTILISES 
 
Banaliser les implants à usage médical, afin de diminuer la méfiance instinctive du public à l'égard de l'intrusion de la machine dans le corps. 
 
Degré d'application:
 
 
Promouvoir la mode des piercings, pour habituer le public à l'intrusion des objets matériels dans le corps. 
 
Degré d'application:
 
 
Rendre obligatoire les implants pour l'identification des animaux domestiques. 
 
Degré d'application:
 
 
Organiser (ou laisser s'organiser) un attentat nucléaire dans une ville occidentale pour rendre obligatoires les implants de localisation et d'identification pour chaque individu, au nom de la "sécurité" et de la "lutte contre le terrorisme". 
 
Degré d'application:
 
 
 
Traçabilité totale des individus 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2000 
 
Obtention de l'accord du public: aisée 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
OBJECTIFS 
 
Obtenir une connaissance précise du "profil" de chaque individu: opinions, comportements, déplacements, fréquentations, habitudes, standard de vie... 
 
Pouvoir localiser chaque individu avec précision et en temps réel, où qu'il se trouve. 
 
MOYENS UTILISES 
 
Fichiers informatiques, cartes de crédit, téléphones portables, Internet, réseau Echelon... Tous les moyens actuels de surveillance électronique sont détaillés sur la page "Une liberté sous surveillance électronique"... 
 
Degré d'application:
 
 
Placer une balise de localisation par satellite sur les toutes les voitures. 
Aux Etats-Unis, les voitures produites par certaines marques intègrent déjà ce système, qui est présenté au consommateur comme un avantage pour sa sécurité en cas d'accident (la balise avertit automatiquement le centre de secours et transmet la localisation précise de l'accident) 
L'adhésion du public sera obtenue à coup sûr grâce à une promesse de réduction des cotisations d'assurance: la balise réduira en effet les vols de voiture, celles-ci pouvant être instantanément localisées. 
 
Degré d'application:
 
 
Développer des systèmes individuels de localisation et d'identification: collier ou bracelet électronique, implant électronique placé sous la peau, ou tatouage sur la peau d'un code barre invisible à la lumière ordinaire (lisible par un scanner) 
 
Aux Etats-Unis ou en France, le bracelet électronique est déjà expérimenté sur des prisonniers en liberté surveillée. 
 
L'implant de localisation existe également: de la taille d'un grain de riz, la puce "Digital Angel" est fabriquée par la société Applied Digital Solutions (ADSX) qui édite un site spécial consacré à Digital Angel. 
 
Plus fort encore, une autre société dénommée "Alien Technology" (sic!) produit depuis 2002 une micro-puce de la taille d'un grain de sable (environ 100 microns de coté). Cette technologie a été mise au point au Centre Auto-ID, un laboratoire installé au sein du MIT (Massachusetts Institute of Technology), et financé par d'importants industriels, parmi lesquels Gillette, Procter & Gamble ou Philip Morris. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Généralisation de la monnaie électronique 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2010 
 
Obtention de l'accord du public: facile 
 
Stade de réalisation:
 
OBJECTIFS 
 
Traçabilité totale des achats effectués par les individus. Connaissance accrue de leur comportement et de leur profil social et culturel. 
 
Association automatique de consommateurs identifiés par leur carte à des produits identifiés par le code-barre. 
 
Possibilité de "débrancher" un individu gênant des systèmes informatiques, et de lui couper tout accès à la consommation (y compris pour les produits nécessaires à la survie quotidienne). 
Possibilité d'enlever toute existence économique à un individu. 
 
 
MOYENS UTILISES 
 
Populariser les cartes de crédit, en mettant l'accent sur leur facilité d'utilisation 
 
Degré d'application:
 
 
Lancer le porte-monnaie électronique, appelé à remplacer totalement l'argent liquide 
 
Degré d'application:
 
 
Mettre en avant les problèmes de sécurité et de coût liés au transport et à la fabrication de l'argent liquide. Démontrer que l'argent liquide est devenu obsolète à l'age du numérique. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Abêtissement de la population 
 
 
 
Horizon de réalisation: 1990 
 
Obtention de l'accord du public: très facile 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
 
OBJECTIFS 
 
Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition, et sur la manière dont la société est organisée et dirigée. 
 
Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses capacités d'analyse et de sens critique 
 
MOYENS UTILISES 
 
Diffuser massivement des programmes TV débilitants 
 
Noyer les informations et connaissances importantes dans un flot d'informations insignifiantes. Censure par le trop-plein d'informations. 
 
Promouvoir des loisirs de masse débilitants 
 
Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères 
 
Autoriser sans restriction la consommation d'alcool, et le vendre à un prix accessible aux plus défavorisés. 
 
Faire en sorte que l'éducation donnée aux "couches inférieures" soit du plus bas niveau possible. 
Réduire le budget de l'éducation publique, et laisser se développer dans les écoles des conditions de chaos et d'insécurité qui rendent impossible un enseignement de qualité. 
 
Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en particulier dans les domaines de la physique quantique, de la neurobiologie, et surtout de la cybernétique - la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants). 
Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant l'économie, la sociologie, ou la philosophie. 
 
Parler au public de technologie plutôt que de science. 
 
 
Degré d'application:
 
 
 
Affaiblir les énergies individuelles 
 
 
 
Horizon de réalisation: 1990 
 
Obtention de l'accord du public: facile 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
 
 
 
OBJECTIFS 
 
Les biologistes ont démontré que le stress et un faible niveau d'énergie physique et mentale permettent d'obtenir l'inhibition de l'action (voir les ouvrages du neurobiologiste Henri Laborit, ou le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique") 
 
L'inhibition de l'action diminue la capacité de réaction des individus, et rend leur rébellion plus improbable. 
 
Affaiblir les énergies individuelles permet aussi de diminuer les capacités de réflexion et d'organisation de la population. 
 
MOYENS UTILISES 
 
Augmenter le niveau de stress des individus. 
 
Rendre leur survie économique de plus en plus difficile et précaire (renforcement de la "pression économique") 
 
Créer des environnements urbains laids et déshumanisés, et d'où la nature est totalement absente 
 
Maintenir des conditions stressantes dans les transports en commun et la circulation automobile. 
 
Laisser se développer se développer une violence urbaine permanente dans les quartiers défavorisés. 
 
Laisser augmenter la pollution 
 
Rendre les gens à demi-malades, grâce à l'alimentation industrielle. Puis, agraver leur état grâce aux effets secondaires des médicaments censés les soigner. L'industrie agro-alimentaire et l'industrie pharmaceutique se donnent la main et partagent les mêmes intérêts... (tout cela étant financé par les populations, via les systèmes d'assurance-maladie) 
 
Encourager la consommation de somnifères et de tranquillisants. 
 
Autoriser sans restriction la consommation d'alcool 
 
Saturer l'espace par des rayonnements électromagnétiques nuisibles au fonctionnement du cerveau: émetteurs pour les téléphones portables, ondes hertziennes, lignes électriques à haute tension... 
 
 
Degré d'application:
 
 
 
Anéantissement du pouvoir des états 
 
 
 
Horizon de réalisation: 1995 
 
Obtention de l'accord du public: facile 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
Création d'armées et de polices privées 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2020 
 
Obtention de l'accord du public: difficile 
 
Stade de réalisation:
 
 
OBJECTIFS 
 
Donner aux grandes multinationales la possibilité de défendre directement leurs intérêts dans le monde, en attaquant les états qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique. 
 
Une armée privée existe déjà au Etats-Unis. Il s'agit des sociétés DynCorp, CACI, et MPRI, prototypes des futures armées privées. 
 
Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au Kosovo, en Irak...). Les armées privées (appelées "sous-traitants" par le Pentagone) représentent 10es effectifs américains envoyés en Irak. 
 
MOYENS UTILISES 
Commencer par banaliser l'existence de polices et milices privées, pour les résidences ou les quartiers les plus riches 
 
Degré d'application:
 
Renforcer la propagande pour une économie ultra-libérale, et présenter l'idée d'armée privées comme un moyen de diminuer le coût des armées tout en améliorant leur efficacité, grâce au principe d'économies d'échelle (en louant les services d'armées privées, les états n'auront plus besoin d'entretenir en permanence une armée nationale dont l'utilisation effective n'est que ponctuelle) 
 
Degré d'application:
 
 
 
Mind Control 
Technologies de contrôle des esprits
 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2005 
 
Obtention de l'accord du public: facile (grâce à son ignorance scientifique) 
 
Stade de réalisation:
 
 
 
 
 
OBJECTIFS 
Contrôle ultime des individus 
 
Contrôle électronique de l'humeur et du comportement des populations 
 
Possibilité d'influencer une foule, en la rendant apathique, ou au contraire subitement violente (des tests ont peut-être été effectués au Rwanda, au Burundi, et en ex-Yougoslavie) 
 
MOYENS UTILISES 
 
Emission d'ondes psychotroniques (ondes basse fréquence ou très haute fréquence, capables d'influencer le fonctionnement du cerveau en interférant avec les ondes utilisées par les processus cérébraux). 
 
En cours d'expérimentation: le projet HAARP développé par l'armée américaine à Gakona en Alaska, et les expériences menées sur la base américaine de Pine Gap en Australie. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Contaminer l'eau et les aliments avec des molécules agissant sur l'humeur et sur l'esprit. 
 
Degré d'application:
 
 
Diffuser dans l'eau ou les aliments des micro-robots (ou "nano-machines") invisibles à l'oeil nu. Une fois dans le corps, des centaines de micro-robots porteurs d'une micro-puce électronique pourraient aller se greffer sur les neurones pour en prendre le contrôle. 
 
Des nano-robots invisibles à l'oeil nu ont déjà été produits, et l'interfaçage neurone-microprocesseur a déjà été expérimenté avec succès en laboratoire. 
La technologie des micro-processeurs ultra-miniaturisés est également maitrisée depuis quelques années. 
 
Degré d'application:
 
 
 
Destruction de la nature sauvage 
 
 
 
Horizon de réalisation: 2000 
 
Obtention de l'accord du public: facile 
 
Stade de réalisation:
 
 
Black-out sur les extra-terrestres 
 
 
 
Horizon de réalisation: 1950 
 
Stade de réalisation:
 
OBJECTIFS 
 
Empêcher le public de rêver d'une autre référence que l'ordre social actuel, et l'empêcher d'élargir son horizon intellectuel et conceptuel. Ne pas laisser le champ de conscience des individus s'étendre au-delà de notre planète et de son ordre social. 
 
MOYENS UTILISES 
 
Décrédibiliser les témoignages à propos des OVNI. Décrédibiliser les scientifiques qui se risqueraient à travailler sur le sujet. 
 
Infiltrer les associations d'ufologues afin que leur discours et leur action soit caricaturale et ne puissent être pris au sérieux. 
 
Maintenir le secret militaire sur les observations effectuées par des pilotes de l'armée ou certains astronautes. 
 
Classer "top secret" les contacts déjà établis avec d'autres civilisations depuis les années 50 (depuis que notre planète a attiré des visiteurs, en se faisant repérer depuis l'espace les émissions hertziennes et par les explosions atomiques: bombes de Hiroshima et Nagasaki, mais aussi les quelques 600 explosions atmosphériques réalisés pour les tests militaires jusque dans les années 70) 
 
Degré d'application:
 
 
 
L'AGCS: 
Vers la privatisation totale des services publics
 
 
 
 
 
 
L'AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services, ou en anglais GATS - General Agreement on Trade and Services) est un accord multilatéral élaboré par l'OMC depuis 1995 sous l'impulsion des Etats-Unis, et qui concerne les "services" au sens très large du terme. 
 
Les négociations ont commencé en Janvier 2000 et doivent durer jusqu'en Janvier 2005, date-butoir fixée pour l'adoption de l'accord. Les négociations sont conduites par Robert Zoellick (en photo) pour les États-Unis et par Pascal Lamy pour l'Union Européenne.  
 
En fait de "services", l'AGCS prévoit la privatisation totale de L'ENSEMBLE DES SERVICES PUBLICS: la distribution publique d'électricité, la poste, les transports publics, mais aussi la santé et l'éducation dont l'accès sera ainsi réservé aux plus favorisés. A terme, cela signifie une baisse de l'espérance de vie, un retour massif de l'illetrisme, des populations de moins en moins intelligentes et de plus en plus manipulables... 
 
Au total, l'AGCS prévoit la libéralisation totale de 160 secteurs d'activité, dont certains représentent de fabuleux marchés mondiaux qui excitent depuis longtemps la convoitise du secteur privé (2000 milliards de dollars pour l'éducation, 3500 milliards de dollars pour la santé). 
 
Avant même la signature de l'AGCS, les gouvernements européens ont déjà commencé à mettre en oeuvre la privatisation des services publics. Les projets de privatisation déjà annoncées de certains services publics (EDF, Air France, La Poste...) sont en fait dictées par l'AGCS, que les gouvernements de droite et de gauche ont élaboré en secret, dans le dos des citoyens, et avec le silence complice des médias, mais aussi des organisations syndicales "collaborationistes" du nouvel ordre économique (les dirigeants du premier syndicat français, la CFDT, sont des participants assidus du Forum de Davos). Des politiques identiques sont actuellement appliquées dans l'ensemble des pays occidentaux. 
 
Comme pour l'AMI, les négociations de l'AGCS se déroulent dans la plus grande opacité. Malgré les demandes répétées de certains parlementaires européens, l'accès aux documents de négociation leur a été refusé. 
 
Comme l'AMI, l'AGCS vise à accorder toujours plus de liberté et de droits aux multinationales, à réduire le pouvoir économique des états, et à démanteler méthodiquement l'ensemble des réglementations sociales et environnementales. Ces attaques simultanées s'inscrivent dans ce qui doit être appelé une guerre. Une guerre sociale et intérieure, une guerre des entreprises contre les citoyens.  
 
Grâce à l'apathie du public et des contre-pouvoirs syndicaux, cette guerre est sur le point d'atteindre ses objectifs: l'annulation de l'ensemble des droits sociaux acquis depuis un siècle, la suppression de toute entrave à la "liberté" des entreprises (liberté de polluer, liberté d'exploiter sans limites, liberté de détruire des vies par la misère et le chômage...), et l'anéantissement définitif du pouvoir des institutions élues (les états) et donc, de la démocratie. 
 
Pour répondre à cette guerre qui entre dans sa phase finale et dont les conséquences seront sans retour, le temps est venu pour les citoyens d'entrer en Résistance. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sabotage avant privatisation 
 
Pour obtenir facilement le consentement de l'opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l'éducation. 
 
Voici ce que l'on peut lire à propos de l'éducation publique dans un document de l'OCDE, l'organisation des Maîtres du Monde qui est également à l'origine de l'AMI: 
 
"Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangeureux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement. 
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu'on évite un mécontentement général de la population."
 
 
Cahier de politique économique" n°13 de l'OCDE 
 
 
L'AMI, ennemi de la démocratie 
 
AMI: Accord Multilatéral sur l'Investissement 
(en anglais M.A.I. : Multilateral Agreement on Investment) 
 
 
 
 
L'AMI est un accord économique international négocié dans le plus grand secret depuis 1995 sous l'égide l'OCDE, et dont les conséquences constituent une menace sans précédent pour la démocratie.
 
 
 
Les médias, qui appartiennent pour la plupart à des multinationales favorables à l'AMI, ont été d'une extraordinaire discrétion sur l'existence et le contenu de ce traité, malgré sa portée historique. 
 
Le principe central de l'AMI est de créer tout un ensemble de droits nouveaux pour les multinationales, au détriment des états et des populations, et sans aucune obligation en contrepartie. 
 
Les dispositions de l'AMI permettraient notamment à une multinationale de traîner un Etat en justice (devant une nouvelle juridiction internationale prévue par le traité) dès lors que des réglementations de cet état créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale. 
 
Ces dispositions semblent anodines, mais leur portée touche presque tous les domaines de l'intervention des Etats. Ainsi, les lois en matière de protection de l'environnement pourront être annulées si elles sont plus sévères que dans d'autres pays où l'investisseur est établi. De même, les subventions versées par les états au secteur culturel, ou à l'éducation publique, sont autant de conditions de concurrence déloyale par rapport à des pays où ces secteurs ne sont pas subventionnés par l'état. 
 
Avec l'AMI, les "investisseurs" pourront exiger l'annulation des lois nationales, et obtenir des états une indemnisation financière du préjudice subi. 
 
Concrètement, l'AMI signifie l'abdication des Etats en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Il signifierait la fin de la démocratie, en vidant le bulletin de vote de tout contenu réel. 
 
 
 
 
 
La France, l'Europe, et l'AMI 
 
En 1998, après trois ans de négociations que les gouvernements et les médias avaient tenues secrètes, un vaste mouvement d'intellectuels, d'artistes, et d'associations citoyennes comme Attac a contraint nos responsables politiques à avouer l'existence des négociations sur l'AMI et à ouvrir un débat public. 
 
Le 14 Octobre 1998, à l'occasion d'une question posée à l'Assemblée Nationale, Lionel Jospin a annoncé que la France ne participerait plus aux négociations de l'AMI. Le refus de la France avait alors encouragé les réticences d'autres pays, et provoqué l'arrêt des négociations de l'AMI. Mais au début de l'année 2000, le gouvernement Jospin était revenu à une attitude beaucoup plus conciliante vis à vis du processus de mondialisation. 
 
En Novembre 2000, lors du sommet européen de Biarritz, le gouvernement français avait donné son accord à une modification de l'article 133 du Traité d'Amsterdam, en vue de permettre à la Commission Européenne de négocier les futurs accords multilatéraux à la place des états. Si cette mesure est adoptée, les états n'auront plus aucun moyen de s'opposer aux futurs accords de type AMI. Bientôt, les états européens se trouveront engagés par des accords qu'ils n'auront pas signés, et pour lesquels ni les parlementaires ni les citoyens n'auront été consultés.  
 
Entre temps, l'AMI est redevenu d'actualité: les négociations ont repris fin 2002, cette fois dans le cadre de l'OMC au lieu de l'OCDE. 
 
En plus de l'AMI, des nouveaux projets de traités multilatéraux similaires ont vu le jour, notamment le traité "NTM" (Nouveau Marché Transatlantique), conduit par le commissaire européen Leon Brittan, et surtout l'AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services). 
 
Comme l'AMI, le NTM et l'AGCS visent à réduire le pouvoir économique des états, et à démanteler méthodiquement et l'ensemble des réglementations sociales et environnementales. 
 
 
 
 
 
 
 
NAFTA, l'AMI du continent américain 
 
Les Etats-Unis, le Canada, et le Mexique sont déjà unis depuis 1994 par un accord multilatéral similaire à l'AMI. Comme l'AMI, ce traité appelé "NAFTA" (North America Free Trade Agreement, ou ALENA en français) comporte des clauses qui permettent aux entreprises de porter plainte contre les états pour obtenir l'annulation des législations environnementales ou sociales qui constituent des entraves à la liberté totale du commerce. Depuis l'adoption de cet accord, plusieurs lois de protection de l'environnement ont déjà été annulées aux Etats Unis, au Canada, et au Mexique. 
 
Lors du "Sommet des Amériques" d'Avril 2001, le NAFTA a été étendu à tous les pays d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud, à l'exception de Cuba. Le nom du nouvel accord est FTAA (en français ZLEA, Zone de Libre Echange des Amériques). Il entrera en vigueur en 2005. Lors de la signature de l'accord à Québec, la ville a été transformé en camp retranché avec des grillages de 3 mètres de haut, afin de tenir à distance les manifestations citoyennes contre la mondialisation, et des milliers de personnes ont été refoulées à la frontière avec des contrôles et des méthodes dignes de l'ancienne Union Soviétique (fouille des personnes, de leurs documents et du contenu de leur ordinateur, etc.). 
 
Les manifestations qui ont quand même eu lieu à Québec contre le FTAA ont fait l'objet d'une répression incroyablement violente. De jeunes manifestants ont été mutilés à vie par des grenades ou les balles en caoutchouc tirées délibérément à faible distance par les policiers, au mépris des règles légales prévues pour l'utilisation de ces armes. 
 
Tout cela en dit long sur le caractère "démocratique" de ces accords. 
 
 
Les organisations du pouvoir planétaire 
 
 
 
 
Le gouvernement mondial 
 
Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres. 
 
La planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique. 
 
Les organisations exécutives se répartissent en 3 sphères de pouvoir: 
- la sphère du pouvoir économique et financier 
- la sphère du pouvoir militaire et policier 
- la sphère du pouvoir scientifique 
 
Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations: les "clubs de réflexion", réseaux d'influence, ou réunions de "global leaders" comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos. 
 
 
Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires. 
 
Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.  
 
Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public. 
 
 
En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les "circuits de commande" ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.  
 
Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent "contourner" un centre local hors service. 
 
 
 
 
 
Les instances exécutives 
 
 
 
 
L'OCDE , l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux. Elle rassemble 30 pays développés qui "partagent les principes de l'économie de marché"  
 
Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques. 
 
L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement. 
 
La Commission Européenne (ou "Commission de Bruxelles") est le gouvernement de l'Union Européenne. Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est jamais informé de leurs décisions. Des parts croissantes du pouvoir des états sont transférés à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80es lois appliquées par les états de l'Union.) 
 
Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales. 
 
De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne. La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation. 
 
Par ailleurs, de nombreux commissaires européens sont liés au très puissant "Groupe de Bilderberg" ou sont des participants assidus du World Economic Forum de Davos: 
 
- Sir Leon Brittan (vice-président de la Commission, ardent promoteur des traites AMI et NTM, ancien négociateur européen pour le GATT) 
- Pascal Lamy (fervent partisan de l'AMI, et responsable de la modification de l'article 133 du Traité d'Amsterdam afin que les états donnent définitivement les pleins pouvoirs à la Commission pour la négociation et la signature des traités économiques de type AMI) 
- Romano Prodi (actuel président de la Commission Européenne, ancien premier ministre italien) 
- Jacques Santer (ancien président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du Luxembourg) 
- Edith Cresson (ancien membre de la Commission, ancien premier ministre français, ancien ministre du commerce, ancien membre de la direction de Schneider) 
- Emma Bonino 
- Mario Monti (ex Banca Commerciale Italiana) 
- Hans Van Den Broeck 
- Karel van Miert 
- Erkki Liikanen 
- Ritt Bjerregaard 
 
A la BCE, la Banque Centrale Européenne, on retrouve encore d'autres participants au Groupe de Bilderberg: 
 
- Wim Duisenberg (président du directoire la BCE, ancien président de la De Nederlandsche Bank) 
- Jean-Claude Trichet (vice-président du directoire la BCE) 
- Otmar Issing (membre du directoire) 
- Tommaso Padoa-Schioppa (membre du comité exécutif) 
 
 
 
 
 
 
 
Les "clubs de réflexion" 
 
 
 
Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, "Wellcom", qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film "Rollerball", qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires. 
 
 
 
 
 
La Trilateral Commission est un organisme de réflexion international co-fondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller du président Jimmy Carter). Il réunit des dirigeants des 3 zones économiques principales: Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Japon. 
 
 
 
 
Le CFR (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR). Depuis le début du 20è siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR. Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush). 
 
 
 
 
Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller. 
Très structuré, le Groupe de Bilderberg est organisé en 3 cercles successifs. 
Le "cercle extérieur" est assez large et comprend 80es participants aux réunions. Les membres de ce cercle ne connaissent qu'une partie des stratégies et des buts réels de l'organisation. 
Le deuxième cercle, beaucoup plus fermé, est le Steering Committee (Comité de Direction). Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains. Ils connaissent à 90es objectifs et stratégies du Groupe. Les membres américains sont également membres du CFR. 
Le cercle le plus central est le Bilderberg Advisory Committee (Comité consultatif). Il comprend une dizaine de membres, les seuls à connaître intégralement les stratégies et les buts réels de l'organisation.  
 
Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est un véritable gouvernement mondial occulte. Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises, hors des institutions démocratiques où ces débats devraient normalement avoir lieu. Les orientations stratégiques décidées par le Groupe de Bilderberg peuvent concerner le début d'une guerre, l'initiation d'une crise économique ou au contraire d'une phase de croissance, les fluctuations monétaires ou boursières majeures, les alternances politiques dans les "démocraties", les politiques sociales, ou encore la gestion démographique de la planète. Ces orientations conditionnent ensuite les décisions des institutions subalternes comme le G8 ou les gouvernements des états. 
 
Les membres du Groupe de Bilderberg s'appellent eux-mêmes les "Bilderbergers". Ils sont choisis uniquement par cooptation. Le Groupe de Bilderberg se réunit une fois par an pendant environ 4 jours. Les réunions ont lieu chaque année au printemps dans une ville différente, mais toujours dans des châteaux ou des hôtels luxueux, entourés d'un parc ou situés en pleine nature, et si possible équipés d'un golf. Les réunions sont protégées par plusieurs centaines de policiers, militaires, et membres des services spéciaux du pays d'accueil. Si la réunion a lieu dans un hôtel, celui-ci est vidé de ses occupants une semaine avant l'arrivée des Bilderbergers. Les invités sont déposés par un ballet d'hélicoptères noirs et par des limousines aux vitres fumées avec la lettre "B" sur le parre-brise. 
 
Les discussions se tiennent à huis-clos. Quelques journalistes dévoués à la "pensée unique" peuvent être parfois présent, mais rien ne doit filtrer des discussions. Il est interdit de prendre des notes ou de faire des déclarations à la presse. Mais quelques photographes arrivent parfois à prendre des photos à l'extérieur, au moment de l'arrivée des invités. 
 
La réunion 2004 du Groupe de Bilderberg s'est déroulée du 3 au 6 Juin (juste avant la réunion du G8) à Stresa dans le nord de l'Italie près de la frontière suisse, dans un palace sur les rives du Lac Majeur, le "Grand Hotel des Iles Borromées". 
 
En 2003, la réunion avait lieu en France du 15 au 18 Mai, au château de Versailles qui a été fermé au public pendant une semaine. 
 
Pour vous mettre dans l'ambiance, voici quelques images de l'évènement... 
 

 
 
Contrôles policiers aux abords du château 
 
 
 
 
 
Un agent de "sécurité rapprochée" et la pancarte d'interdiction d'accès 
 
 
 
Arrivée de David Rockefeller, co-fondateur du Groupe de Bilderberg. 
 
 
 
 
 
 
Le ballet des invités et de leurs limousines aux vitres fumées... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
on reconnaît ci-dessus la Reine d'Espagne et Richard Perle 
(l'ex-conseiller de Bush et l'un des inspirateurs de la guerre en Irak) 
 
 
 
Il y avait aussi un petit train pour promener les distingués invités dans le parc du château... 
 
 
 
à gauche, la reine Beatrix des Pays-Bas 
 
 

 
à gauche, Willy Claes, ancien secrétaire général de l'OTAN 
 
 
 
 
Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne 
et ancien gouverneur de la Banque de France 
 
 
 
 
Liste des participants à la réunion 2003  
 
 
 
Pays 
Nom 
Fonction 
 
France 
Alexandre Adler 
Conseiller éditorial du Figaro 
 
Italie 
Alfredo Ambrosetti 
Président du groupe Ambrosetti 
 
Turquie 
Ali Babacan 
Ministre de l'économie 
 
Grèce 
Dora Bakoyannis 
Maire d'Athènes 
 
Royaume-Uni 
Edward Balls 
Conseiller du Trésor 
 
Portugal 
Francisco Pinto Balsemo 
Ancien Premier ministre 
 
Portugal 
José M. Duro Barroso 
Premier ministre 
 
Turquie 
Mehmet A. Bayar 
Vice-président du Parti de la voie juste 
 
Autriche 
Erich Becker 
Président de Va Technologie 
 
Italie 
Rodolfo De Bendetti 
Directeur exécutif Cir 
 
Italie 
Franco Bernabè 
Président Franco Bernabe & C 
 
France 
Nicolas Beytout 
Rédacteur en chef Les Echos 
 
Koweït 
Ahmad E Bishara 
Secrétaire général du parti national libéral démocratique du Koweit 
 
Canada 
Conrad Black 
Président du Groupe Daily Telegraph-Jerusalem Post 
 
Pays-Bas 
Frits Bolkestein 
Commissaire européen chargé du marché intérieur 
 
USA 
John R Bolton 
Sous secrétaire d'Etat pour le contrôle des armements et la sécurité internationale 
 
France 
Michel Bon 
Ancien président de France Telecom 
 
France 
Jean-Louis Bruguière 
Magistrat antiterroriste 
 
Allemagne 
Hubert Burda 
Président d'Hubert Burda Media Holding 
 
France 
Phillipe Camus 
Président d'EADS 
 
International 
Anthony J. Cary 
Directeur de cabinet du commissaire européen Chris Patten 
 
France 
Henri De Castries 
Président d'Axa 
 
Espagne 
Juan Luis Cebria 
Président de Prisa 
 
Belgique 
Willy Claes 
Ministre d'Etat 
 
Royaume-Uni 
Kenneth Clarke 
Ancien chancelier de l'Echiquier 
 
USA 
Timothy C. Collins 
Président de Ripplewood Holdings Llc 
 
France 
Bertrand Collomb 
Président de Lafarge 
 
France 
Jean-François Copé 
Porte-parole du gouvernement 
 
USA 
Jon S. Corzine 
Sénateur du New Jersey 
 
Suède 
Claes Dahlback 
Président Investor Ab 
 
Grèce 
George A. David 
Président de Coca-Cola 
 
Belgique 
Etienne Davignon 
Président de la Société Générale de Belgique 
 
USA 
Thomas E. Donilon 
Vice-président exécutif de Fannie Mae 
 
Italie 
Mario Draghi 
Vice-président de Goldman Sachs International 
 
Danemark 
Anders Eldrup 
Président de Danish Oil And Gas Corporation 
 
USA 
Martin S. Feldstein 
President du National Bureau Of Economic Research 
 
Canada 
Anthony S. Fell 
Président de Rbc Dominion Securities Inc. 
 
USA 
Thomas L. Friedman 
Editorialiste du New York Times 
 
France 
Jean-Louis Gergorin 
Vice-président d'EADS 
 
USA 
Paul A. Gigot 
Chef de la page éditoriale du Wall Street Journal 
 
France 
Valéry Giscard D'Estaing 
Président de la Convention pour le futur de l'Europe 
 
Norvège 
Svein Gjedrem 
Gouverneur de la Banque centrale de Norvège 
 
Irlande 
Dermot Gleeson 
Président d'Allied Irish Banks, P.L.C. 
 
Royaume-Uni 
Philip Gould 
Conseiller en relations publiques de Tony Blair 
 
USA 
Richard N. Haass 
Directeur de la planification du département d'Etat 
 
Pays-Bas 
Victor Halberstadt 
Professeur d'économie à l'université de Leiden 
 
Canada 
Stephen Harper 
Chef de l'opposition 
 
USA 
Roger Hertog 
Vice-Président d'Alliance Capital Management 
 
Pays-Bas 
Jaap G. De Hoop Scheffer 
Ministre des Affaires étrangères 
 
USA 
Allan B. Hubbard 
President d'E Industries 
 
USA 
R. Glenn Hubbard 
Professeur d'économie à l'université de Columbia 
 
USA 
James A. Johnson 
Vice Président de Perseus L.L.C. 
 
USA 
Vernon E. Jordan, Jr. 
Directeur associé de Lazard Freres & Co. L.L.C. 
 
Suisse 
Walter B. Kielholz 
Vice-président de Swiss Re 
 
Royaume-Uni 
Mervyn A. King 
Gouverneur adjoint de la Banque d'Angleterre 
 
USA 
Henry Kissinger 
Président de Kissinger Associates 
 
Finlande 
Olli Kivinen 
Editorialiste de Helsingin Sanomat 
 
Pays-Bas 
Wim Kok 
Ancien Premier ministre 
 
Allemagne 
Hilmar Kopper 
Ancien président du conseil de surveillance de la Deutsche Bank 
 
USA 
Henry R. Kravis 
Associé fondateur de Kohlberg Kravis Roberts & Co. 
 
USA 
Marie-Joseé Kravis 
Chercheur au Hudson Institute, Inc. 
 
France 
Pascal Lamy 
Commissaire européen chargé du commerce 
 
France 
Pierre Lellouche 
Député UMP. Vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN 
 
France 
André Lévy-Lang 
Ancien président de Paribas 
 
Suède 
Anna Lindh 
Ministre des Affaires étrangères 
 
Finlande 
Paavo Lipponen 
Président du parlement 
 
Danemark 
Mogens Lykketoft 
Président du Parti social démocrate 
 
Canada 
Margaret O. Macmillan 
Préfet du Trinity College, université de Toronto 
 
Russie 
Mikhail V. Margelov 
Président de la Commission des Affaires étrangères 
 
France 
Thierry De Montbrial 
Président de l'IFRI (Institut français des relations internationales) 
 
Italie 
Mario Monti 
Commissaire européen à la concurrence 
 
USA 
Craig J. Mundie 
Directeur de la stratégie de Microsoft Corporation 
 
Norvège 
Egil Myklebust 
Président deNorsk Hydro Asa 
 
Allemagne 
Matthias Naas 
Directeur adjoint de Die Zeit 
 
Pays-Bas 
SAR la Reine Beatrix 
Royal Dutch Shell 
 
Pologne 
Andrzej Olechowski 
Leader de la Plate-forme civique 
 
Finlande 
Jorma Ollila 
Pdg de Nokia Corporation 
 
Italie 
Thommaso Padoa-Schioppa 
Administrateur de la Banque centrale européenne 
 
Italie 
Marco Panara 
Journaliste à La Republica 
 
Italie 
Corrado Passera 
Directeur exécutif de la Banca Intesabci 
 
USA 
George Perkovich 
Vice-president de la Carnegie Endowment For International Peace 
 
USA 
Richard Perle 
Membre de la Commission consultative de politique de défense 
 
Belgique 
SAR le Prince Philippe 
 
 
Italie 
Roberto Poli 
Président d'Eni 
 
France 
Denis Ranque 
Pdg de Thalès 
 
Danemark 
Anders Fogh Rasmussen 
Premier ministre 
 
Canada 
Heather Reisman 
Pdg,d'Indigo Books & Music Inc. 
 
France 
Franck Riboud 
Pdg de Danone 
 
Suisse 
Michael Ringier 
Pdg de Ringier 
 
USA 
David Rockefeller 
Administrateur de J.P. Morgan International 
 
Portugal 
Eduardo Ferro Rodrigues 
Leader du Parti socialiste 
 
Espagne 
Matias Rodriguez Inciarte 
Vice-président de la Banco Santander Central Hispano 
 
France 
Olivier Roy 
Chercheur au CNRS 
 
USA 
John Ruggie 
Directeur à la Kennedy School of Government, Harvard University 
 
Pays-Bas 
Anthony Ruys 
Président d'Heineken 
 
Italie 
Paolo Scaroni 
Directeur d'Enel 
 
Allemagne 
Wolfgang Schauble 
Vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU 
 
Allemagne 
Otto Schily 
Ministre de l'Intérieur 
 
Autriche 
Rudolf Scholten 
Administrateur de l'Oesterreichische Kontrollbank Ag 
 
Allemagne 
Jurgen E Schrempp 
Président de Daimler Chrysler Ag 
 
International 
Klaus Schwab 
President du World Economic Forum (Davos) 
 
Danemark 
Toger Seidenfaden 
Rédacteur en chef de Politiken 
 
Russie 
Lilia Shevtsova 
Chercheur à la Carnegie Endowment For International Peace 
 
Espagne 
SM le Roi Juan Carlos 
 
 
USA 
James B. Steinberg 
Vice-president de la Brookings Institution 
 
Canada 
Mark Steyn 
Journaliste 
 
Irlande 
Peter D. Sutherland 
Président de Goldman Sachs International, et Président de BP Amoco 
 
USA 
John L. Thornton 
Pdg, Goldman Sachs Group, Inc. 
 
France 
Jean Claude Trichet 
Gouverneur de la Banque de France 
 
Grèce 
Loukas Tsoukalis 
Président de la Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère 
 
Autriche 
Gertrude Trumpel-Gugerell 
Vice-gouverneur de la Banque centrale autrichienne 
 
Suisse 
Daniel L. Vasella 
Pdg de Novartis 
 
Pays-Bas 
Jeroen Van Der Veer 
President de la Royal Dutch Petroleum Company 
 
France 
Dominique de Vilepin 
Ministre des Affaires Etrangères 
 
France 
Philippe Villin 
Vice-président de Lehman Brothers Europe 
 
Pays-Bas 
Klaas De Vries 
Ancien ministre de l'Intérieur 
 
Finlande 
Bjorn Whalroos 
Pdg de Sampo Plc. 
 
Suède 
Jacob Wallenberg 
Président de Skandinavivska Enskilda Banken 
 
Royaume-Uni 
Gareth Williams 
Président de la Chambre des Lords 
 
Royaume-Uni 
Martin H Wolf 
Editorialiste du Financial Times 
 
USA 
James D. Wolfensohn 
President de la Banque mondiale 
 
USA 
Paul Wolfowitz 
Secrétaire adjoint à la Défense 
 
USA 
Fareed Zakaria 
Directeur de Newsweek International 
 
USA 
Robert Zoellick 
Représentant des Etats-Unis pour les négociations commerciales (AMI, AGCS, etc) 
 
Allemagne 
Klaus Zumwinkel 
Président de Deutsche Post Worldnet Ag 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1991, 6-9 Juin 
(Allemagne) 
Baden Baden 
 
1992, 21-24 Mai 
(France) 
Evian-les-Bains 
 
1993, 22-25 Avril 
(Grèce) 
Vouliagmeni, près d'Athènes - Nafsika Astir Hotel 
 
1994, 2-5 Juin 
(Finlande) 
Helsinki 
 
1995, 8-11 Juin 
(Suisse) 
Zurich - Calgary's St. Louis Hotel 
 
1996, 30 Mai-2 Juin 
(Canada) 
Toronto - CIBC Leadership Centre 
 
1997, 12-15 Juin 
(Etats-Unis) 
Lake Lanier, près d'Atlanta dans l'état de Géorgie - Pine Isle resort 
 
1998, 14-17 Mai 
(Royaume Uni, Ecosse) 
Turnberry (Ayrshire) - Turnberry Hotel 
 
1999, 3-6 Juin 
(Portugal) 
Sintra - Penha Longa resort 
 
2000, 1-3 Juin 
(Belgique) 
Genval, près de Bruxelles - Chateau Du Lac 
 
2001, 24-27 Mai 
(Suède) 
île de Stenungsund, près de Gothenburg - Stenungsbaden Hotel 
 
2002, 30 Mai-2 Juin 
(Etats-Unis) 
Chantilly, état de Virginie, près de Washington - Westfields Marriott hotel 
 
2003, 22-25 Juin 
(France) 
Versailles - Château de Versailles et Trianon Palace 
 
2004, 22-25 Juin 
(Etats-Unis) 
Etat de Géorgie - Jekyll Island Club Hotel" ou le "Sea Island 
 
 
 
 
Le Siècle est un club de reflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française: responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui "font l'opinion". 
Le Siècle compte un peu plus de 500 membres choisis par cooptation, auquels s'ajoutent 200 invités renouvelés chaque année. 
 
Une fois par mois, les membres du Siècle se réunissent au très sélect Automobile Club de France, place de la Concorde. De 20h à 21h, un apéritif permet de choisir librement ses interlocuteurs. A 21 heure vient l'heure du dîner. Les convives sont placés par groupes de 7 ou 8 autour d'un chef de table qui veille à organiser le débat et à éviter les apartés. Le repas se termine à 22h45. Ceux qui le souhaitent peuvent prolonger la soirée au bar. 
 
Récemment sur Canal Plus, les "Guignols de l'info" ont fait allusion au Siècle, avec une séquence où une organisation nommée "Le Spectre" gouverne secrètement la France. Dans une mise en scène à la manière de James Bond - "Octopussy" ou de la série TV "Le Prisonnier", on y voit des personnalités médiatiques et politiques obéir servilement aux ordres du "n°1" de l'organisation, incarné par la marionnette d'Ernest Antoine Seillière. 
 
 
 
 
 
Philippe Jaffré 
Né en 1945. Enarque. Fils d'Yves-Frédéric Jaffré, conseiller de Pierre Laval. Frère de Jérôme Jaffré, administrateur de la Sofres (l'un des principaux instituts de sondages en France). Conseiller de René Monory en 1979, dans le gouvernement de Raymond Barre et sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Chef de service au ministère de l'économie et des Finances (1986). Il fut, avec Jacques Friedmann, l'un des principaux artisans des privatisations de 1987. Il présida ensuite plusieures filiales du Crédit agricole jusqu'en 1991. Pdg d'Elf-Aquitaine de 1993, jusqu'à la fusion de Elf avec Total. Il fut alors connu du grand public à cause de la fabuleuse indemnité de départ qu'il empocha en stock options. Il fut également administrateur de nombreuses sociétés dont la Banco Ambrosiano (la banque impliquée dans le scandale de la Loge P2 en Italie). Il est également membre du Groupe de Bilderberg. 
 
 
 
 
Bertrand Collomb 
Né en 1942. Polytechnicien. Conseiller ministériel auprès d'Alain Peyrefitte (1973-74) et René Haby (1974-75). Pdg du groupe Lafarge, administrateur de diverses sociétés dont Unilever, Canadian Imperial Bank of Commerce, Crédit commercial de France (CCF), et Crédit local de France. Administrateur d'Aspen-France. Membre du Groupe de Bilderberg, et du World Economic Forum de Davos. Il est aussi membre d'Entreprise et Cité, un autre "club de réflexion" qui rassemble des grands patrons français. 
 
 
 
 
André Lévy-Lang 
Né en 1937. Polytechnicien. Ingénieur puis directeur de filiales chez Schlumberger de 1962 à 1974. Pdg de Paribas de 1990 jusqu'à sa fusion en 1999 avec la BNP. Administrateur de diverses sociétés dont Athena, Schlumberger, les AGF. Il a été mis en examen, en 1995, dans l'affaire des Ciments français et s'est maintenu grâce au soutien de Claude Bébéar (également membre et fondateur de Entreprise et Cité). Président de la Commission des finances du CNPF (ou MEDEF) de 1988 à 1997. Membre du Groupe de Bilderberg et président de l'Association des amis français du Groupe de Bilderberg. 
 
 
 
 
Michel Pébereau 
Né en 1942. Polytechnicien. Inspecteur général des finances. Ancien élève de l'école Polytechnique et de l'ENA. Conseiller auprès de Valéry Giscard d'Estaing entre 1970 et 1974, lorsque celui-ci était ministre des Finance de Georges Pompidou. Conseiller de René Monory de 1978 à 1981. Président du Crédit Commercial de France (CCF) de 1987 à 1993, puis président d'Axa. Il est aujourd'hui président de la BNP. Administrateur de diverses sociétés dont Lafarge, Saint-Gobain, UAP, et les Galeries Lafayette. Ancien membre de la Commission économique du MEDEF (l'organisation des patrons français). Egalement membre d'Entreprise et Cité. 
 
 
 
 
Pierre Bilger 
Né en 1934. Enarque. Inspecteur des finances. Conseiller de plusieurs ministres pendant la présidence de Valery Giscard d'Estaing: auprès de Jean-Pierre Fourcade de 1974 à 1976, de Michel Durafour en 1976, de Robert Boulin en 1977, et enfin, directeur de cabinet de Maurice Papon (alors ministre de Giscard) de 1978 à 1981. Directeur de l'Administration centrale au ministère de l'Économie et des Finances de 1982 à 1986, sous les gouvernements socialistes de Pierre Maurois et Laurent Fabius. Il fut ensuite président d'Alsthom. 
 
 
 
 
D'autres membres du Siècle... 
 
Gérard Worms président de la banque Rothschild, administrateur de la Société générale de Belgique (une banque présidée par Etienne Davignon, un membre éminent du Groupe de Bilderberg ). 
Ernest-Antoine Seillière président du MEDEF, président des holdings Wendel Investissement et CGIP. membre du Groupe de Bilderberg. 
Jean-Claude Trichet président de la Banque Centrale Européenne, ancien gouverneur de la Banque de France, Membre du Groupe de Bilderberg et de l'IFRI. 
Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais 
Louis Schweitzer président de Renault, membre du Groupe de Bilderberg, de l'IFRI, et du Forum de Davos 
Michel Bon ex-président de France Telecom 
Louis Gallois président de la SNCF 
Martine Aubry membre du Parti Socialiste, ministre dans plusieurs gouvernements socialistes successifs 
Olivier Schrameck directeur de cabinet du premier ministre Lionel Jospin de 1997 à 2002 
Dominique Strauss-Kahn membre du Parti Socialiste, ancien ministre des Finances de Lionel Jospin. Membre du Groupe de Bilderberg. 
Hubert Vedrine, membre du Parti Socialiste, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, ancien Secrétaire Général de l'Elysée sous François Mitterrand. Membre du Groupe de Bilderberg et de l'IFRI. 
Jean-Pierre Chevènement, membre du Parti Socialiste, ministre dans plusieurs gouvernements 
Elisabeth Guigou, membre du Parti Socialiste, ministre dans plusieurs gouvernements 
Bernard Kouchner membre du Parti Socialiste, ministre dans plusieurs gouvernements 
Alain Minc consultant, conseiller auprès de plusieurs grands chefs d'entreprises et ministres 
Michèle Cotta ex-directrice générale de France 2, et ex-directrice du service politique de France 2 
Patrick Poivre d'Arvor présentateur vedette du journal TV sur TF1 (la chaine la plus regardée en France) 
Anne Sinclair journaliste, productrice TV 
Franz-Olivier Giesbert ex directeur général du Figaro, présentateur de l'émission "Culture et Dépendances" sur France 3 
Jean-Marie Colombani directeur du journal Le Monde 
Denis Jeambar directeur de la rédaction de L'Express 
 
 
 
 
 
 
 
La Fondation Saint-Simon est une organisation très similaire au Siècle. Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme. 
 
 
 
 
 
L'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires. 
 
 
 
 
 
Le Club de Rome est un "club de réflexion" de leaders politiques et économiques, principalement européens. 
 
 
 
 
 
Les Illuminati sont une "élite dans l'élite" qui se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17è siècle. Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir. 
 
 
 
Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir) 
 
Leur symbole est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population). 
 
Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès". 
 
Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(c) andoar mirand - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 10.06.2005
- Déjà 25925 visites sur ce site!