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  PARS EN GUERRE CONTRE LE MONDE 

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La guerre sociale est déclarée

 
 
 
 
 
Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse. 
 
Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.
 
 
 
Le constat des Maîtres du Monde 
 
Ceux qui dirigent actuellement le monde pensent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité. 
 
De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique. 
 
Par ailleurs, sur le plan écologique, la population consomme actuellement trop de ressources et génère trop de pollution. Une solution serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution est inacceptable. Une seconde solution serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais cela coûterait cher, sans réduire le danger d'instabilité sociale. Les Maîtres du Monde ont donc choisi une troisième solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à moins de 1 milliards d'habitants. 
 
 
Le contrôle final de l'Energie 
 
L'un des objectifs stratégiques des Maîtres du Monde est de parvenir à un contrôle entièrement automatisé de la production de l'énergie et des ressources, en remplaçant progressivement l'ensemble des salariés par des machines. Le document sur les "armes silencieuses" est très clair à ce sujet: 
 
"Si l'ascension des classes inférieures peut être contenue assez longtemps, l'élite peut parvenir à la dominance de l'énergie, et le peuple, par consentement, ne tiendra plus alors une position de ressource énergétique essentielle. 
 
Jusqu'à ce qu'une telle dominance de l'énergie soit absolument établie, le consentement du peuple à travailler et à laisser les autres prendre en main leurs affaires doit être pris en considération, dans la mesure où un échec en ce domaine amènerait le peuple à interférer dans le transfert final des sources d'énergie au contrôle de l'élite."
 
 
 
Depuis environ 20 ans, tout a été mis en oeuvre pour parvenir une automatisation totale du processus de production. Pour préparer le remplacement de l'homme par les ordinateurs et les robots, les Maîtres du Monde ont décidé de faire converger les façons de travailler de l'homme et de la machine. C'est pourquoi dans les entreprises, on a assisté à une "machinisation" des méthodes de travail, y compris dans le secteur tertiaire. Les salariés ont de moins en moins de marge de décision. Leur travail se limite à suivre des procédures rigides et définies d'avance. Des procédures qui se rapprochent de celles des ordinateurs, afin précisément de faciliter le remplacement des salariés par des machines. 
 
Grâce à la robotisation, à l'informatique, et à l'intelligence artificielle, la production et le transport de l'énergie et des marchandises pourront bientôt être effectués presque entièrement par des systèmes automatiques. Le nombre de personnes réellement nécessaires au bon fonctionnement du système productif est largement inférieur au nombre de salariés actuels. Surtout si la demande globale en ressources est réduite par l'élimination de la population inutile. 
 
 
 
La "solution finale" 
 
Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. La brutale hausse de 40es prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens. 
 
Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide. 
 
Dans environ 2 décennies, lorsque la vie sur Terre sera devenue un enfer quotidien, les pauvres qui auront survécu (ceux que la "sélection naturelle" aura sélectionné comme les plus robustes) fourniront les volontaires dont les Maîtres du Monde auront besoin pour les futures exploitations minières de Mars, une planète froide et inhospitalière, balayée par des tempêtes de poussière qui peuvent durer des mois. 
 
 
La fin de la démocratie 
 
Dans tous les pays occidentaux, la "sécurité" sert actuellement de prétexte à une augmentation de la répression, et à un recul sans précédent de la démocratie. 
 
La fin de la démocratie, le renforcement de la répression et l'instauration d'un état policier sont les compléments indispensables du libéralisme économique, afin de prévenir les réactions violentes ou illégales de la masse grandissante des pauvres et des exclus (vols, pillages, émeutes...), et aussi pour renforcer la soumission et la résignation de la population, et éviter ainsi une révolte contre le travail de sabotage et de "démolition sociale" mené par les gouvernements et les entreprises. 
 
La soumission au nouvel ordre économique a été facilitée par un abrutissement préalable de la population grâce aux médias, par l'affaiblissement du sens critique grâce à la propagande et au conditionnement, par un mode de vie qui ne laisse ni temps ni énergie pour la réflexion, et enfin par l'attaque des énergies individuelles (laideur des environnements urbanisés, stress, pollution chimique et électromagnétique, alimentation frelatée, somnifères, tranquillisants, effets secondaires des médicaments). 
 
 
 
 
 
 
L'expérience de la grenouille  
 
"Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L'eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L'eau est chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille; ça la fatigue un peu mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l'eau va ainsi monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s'être extraite de la marmite.  
 
Cette expérience peu recommandable est riche d'enseignements. Elle montre que lorsqu'un changement négatif s'effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d'opposition, pas de révolte." 
 
 
 
 
 
 
 
 
livres  
 
 
 
 
"Malheur aux vaincus" de Philippe Labarde et Bernard Maris 
 
"La mondialisation triomphe, les inégalités explosent. Un phénomène de sélection-exclusion a fragilisé les plus faibles dans un processus cumulatif qui ne pouvait que renforcer les handicaps du Sud par rapport au Nord, des défavorisés par rapport aux riches.  
 
Darwin est à l'œuvre: tout est fait pour éliminer les faibles, profiter des différences d'âge, de sexe ou d'origine, pour « liquéfier » le travail, le soumettre à la peur, au risque. Un nouveau racisme, un véritable racisme social pointe son mufle.  
 
Les auteurs de La Bourse ou la vie avaient déjà vu juste en pulvérisant la nouvelle économie avant qu'elle ne s'effondre sous le poids de la spéculation. Ils récidivent en dénonçant l'avènement d'une «nouvelle barbarie»: un monde au-delà de l'humain où des sous-hommes serviraient des surhommes." 
 
 
 
 
 
 
"L'horreur économique" de Viviane Forrester 
 
"Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que les politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà se pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir." 
 
 
L'entreprise-vampire 
 
A cause de leur inefficience croissante, les grandes entreprises ne sont plus capables de créer de la valeur, mais seulement "d'aspirer" la richesse des autres acteurs économiques, du corps social, et des états... 
 
 
 
Pour satisfaire les exigences des marchés financiers, les entreprises doivent afficher une croissance annuelle des bénéfices d'au moins 15 à 20Pour la plupart des entreprises, une telle performance est impossible avec une croissance économique globale qui n'est que de 2 à 40D 
 
De plus, à cause leurs méthodes de gestion (downsizing, pression constante sur les salariés, recherche de la rentabilité immédiate, encouragement du conformisme et refus du risque…) les entreprises sont devenues incapable de créer la vraie valeur économique, qui naît de l'innovation, dont les matières premières sont l'intelligence, l'imagination, l'anticonformisme, et le temps. 
 
Faute de créer des richesses sur un rythme de 10 à 20les entreprises doivent donc augmenter leurs profits en "aspirant" de la richesse supplémentaire qui est prélevée sur la nature et sur les autres acteurs économiques, c'est à dire au détriment du reste de la société et de la véritable richesse du monde. 
 
Les entreprises prélèvent de la richesse sur les salariés par des baisses de salaires et des avantages sociaux, ou en exigeant une plus grande quantité de travail pour un salaire égal, ou encore par les "restructurations" et les "délocalisations", c'est à dire en remplaçant les salariés occidentaux par des esclaves du Tiers-Monde. La misère dans laquelle sont plongés les chômeurs et les sans-abris est le résultat d'un transfert de richesse, selon le principe des vases communicants. 
 
Les entreprises prélèvent aussi de la richesse sur leurs clients en augmentant les prix et en abaissant la qualité des produits et des services, ou bien sur leurs fournisseurs en exigeant des prix toujours plus bas, et en organisant la baisse des cours des matières premières minières ou agricoles. 
 
Les entreprises prélèvent également de la richesse sur la nature et sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres ou de leurs ressources, condamnés à rejoindre les bidonvilles et à devenir esclaves dans les "ateliers de la sueur" des multinationales. 
 
Enfin, les entreprises prélèvent de la richesse sur les états, c'est à dire sur les contribuables, en obtenant toujours davantage de subventions injustifiées et d'exonérations de cotisations sociales ou d'impôts, tout cela grâce au "lobbying" et au contrôle des partis politiques par des organisations et réseaux occultes qui transforment les élus en serviteurs des intérêts particuliers au lieu de l'intérêt général. 
 
Les entreprises prétendent "créer des richesses". En réalité, leurs profits ne sont qu'un tour de passe passe, réalisé en oubliant de comptabiliser le coût des destructions, de la pollution et du malheur humain qui auront été nécessaires pour permettre les "profits". Pour les entreprises, tous ces coûts ont une valeur nulle. Une autre erreur délibérée est la sous-estimation du coût réel des ressources naturelles utilisées. Si tous ces coûts étaient pris en compte, il y aurait un chiffre astronomiquement négatif dans la colonne "profit" des entreprises. En vérité, les entreprises devraient être rebaptisées "centre d'esclavage et de nuisance"... 
 
Mais à long-terme, un capitalisme qui ne respecte pas l'homme et l'environnement se condamne lui-même. Comme un virus ou un cancer, le capitalisme-vampire est en train de tuer son support, la Terre, son écosystème, et ses habitants. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 8.06.2005
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