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La société du spectacle Guy Debord
La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, qui se retrouve dans la forme particulière de l'aliénation de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société basé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prone une mise en acte de la conscience qu'on a de sa propre vie, envers d'une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre.
Selon Debord, le spectacle est le stade achevé du capitalisme, il est un pendant concret de l'organisation de la marchandise. Le spectacle est une idéologie économique, en ce sens que la société contemporaine légitimise l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuels, bureaucratiques, politiques et économiques solidaires. Ceci, afin de maintenir la reproduction du pouvoir et de l’aliénation : la perte du vivant de la vie.
Aussi le concept prend plusieurs significations. Le spectacle est à la fois l'appareil de propagande de l'emprise du capital sur les vies, aussi bien qu'un « rapport social entre des personnes médiatisé par des images ». Debord compare le spectacle à la religion de la marchandise.
Conçus par des philosophes, scientifiques, ecologistes, paysans, ces ouvrages stigmatisent la beauté du monde qui mérite d'être défendu corps et âmes à l'aune d'une disparition massive des espèces, au milieu d'une négation absolue du milieu naturel...
"Parole de terre-une initiation africaine"
Pierre Rabhi, préface de Yehudi Menuhin
ed. Albin Michel
"Sous forme de récit, parole de terre dresse le bilan d'une civilisation qui, voulant dominer la terre, la mutile, la torture et la désacralise.
Cette initiation africaine, d'une portée universelle, veut nous ouvrir les yeux et alerter nos consciences sur les exactions commises à l'encontre de notre planète, mais aussi à notre détriment, car Pierre Rabhi nous le rappelle: notre destin est lié à celui de la Terre d'une manière irrévocable".
"Le Papalagui-les paroles de Touiavii, chef de tribu de Tiavéa dans les îles Samoa" traduit par Eric Scheurmann
ed.Pocket
"Touiavii, le chef de la tribu de Tiavéa, a observé de près cet être étrange qu'est le Papalagui et en dresse un portrait plus éclairé que ne pourrait le faire un ethnologue:
-Le Papalagui étouffe son corps avec des peaux lourdes et serrées qui le privent de soleil;
-Le Papalagui vit dans des coffres de pierre empilés, séparés par des fentes bruyantes et grises;
- Le Papalagui est obsédé par le métal rond et le papier lourd qui régissent toute sa vie;
-Le Papalagui a inventé un objet qui compte le temps, depuis, il court sans cesse derrière...
Alors le sage Touiavii aimerait que son peuple ne devienne pas comme le Papalagui, ce curieux homme blanc qui vit en europe."
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