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Elections américaines:

Un parfum de coup d'état 
 
Pendant sa campagne électorale, Al Gore avait promis qu'il "travaillerait dans l'intérêt du peuple", et qu'il "s'attaquerait aux puissants", dénonçant "les grands pollueurs" et les "grandes entreprises pharmaceutiques". 
Pour lui barrer la route et faire élire "leur" candidat Georges W. Bush, les maitres du monde ont organisé ce qui ressemble beaucoup à un coup d'état...
 
 
 
 
Al Gore a obtenu un demi-million de voix d'avance au niveau national, mais c'est Georges W. Bush qui est aujourd'hui installé à la Maison Blanche, grâce aux élections truquées de Floride, un état dirigé par Jeb Bush, le frère de Georges W. Bush. 
 
L'élection a finalement été remportée dans cet état avec seulement 537 voix d'avance, et dans des conditions particulièrement troubles. 
 
 
Une élection sous le signe de la tricherie 
 
Dans l'année précédent l'élection, Jeb Bush avait fait voter par l'état de Floride une loi qui instaurait la suppression du droit de vote pour des dizaines de milliers d'électeurs ayant commis des infractions mineures. Or ces électeurs étaient le plus souvent issus des quartiers populaires qui votent majoritairement pour le Parti Démocrate. 
 
Le jour de l'élection, la police de Floride a reçu l'ordre d'établir plusieurs barrages sur les routes reliant des quartiers Noirs aux centres de vote, afin de créer des embouteillages et décourager les électeurs d'aller voter. 
 
Le soir de l'élection, des urnes bourrées de buletins ont été retrouvées cachées dans une église et une école. 
 
Des machines à voter se sont avérées défectueuses voire truquées, et les bulletins de vote comprennaient des cases à cocher dont la disposition créait la confusionau détriment d'Al Gore.  
 
La victoire officielle de Bush a été obtenue uniquement grâce à l'acharnement en justice des Républicains pour faire interrompre le recompte des bulletins alors que celui-ci commençait à tourner en faveur d'Al Gore. Le résultat de l'élection. Le résultat de l'élection a été déterminé non pas par les électeurs, mais par la décision de la Cour Suprème, présidée par un juge républicain et ami du père de George W. Bush. 
 
 
 
Une Amérique sous le contrôle des multinationales 
 
Comme Ronald Reagan, Georges W. Bush est un président fantoche, sans vision politique, ce qui assure les Maitres du Monde d'avoir les mains libres pour diriger la planète. C'est pourquoi ils ont généreusement financé la campagne électorale de Bush, la plus chère de l'histoire. 
 
De plus, Georges Bush Junior est le fils de l'un des plus grands maitres du monde: Georges Bush-père, ancien président, ancien directeur de la CIA, et fondateur de la compagnie pétrolière Zapata Oil. 
 
Grâce à cette "élection", les Maitres du Monde vont pouvoir accélérer la réalisation de leurs grands projets: 
- imposer les OGM, le clonage, les brevets sur les espèces vivantes et sur l'homme, la marchandisation du vivant afin de transformer le corps humain en ressource exploitable 
- déréglementation du commerce mondial, accords multilatéraux visant à anéantir le pouvoir des états 
- déclenchement d'une nouvelle "crise économique" afin de justifier une nouvelle vague de restructuration de l'économie, faire diminuer les salaires, précariser les emplois, obtenir plus de "flexibilité" des salariés, et opérer de nouveaux licenciements. La nouvelle crise économique à venir sera un "investissement" pour une nouvelle ère de croissance des marges de profit des entreprises. 
 
 
Plus que jamais, les grands lobbies industriels et les multinationales exercent une influence directe sur la politique américaine. 
 
L'Administration Bush compte plus de dirigeants d'entreprises qu'aucune autre Administration précédente. 80% des membres du gouvernement sont des anciens dirigeants de l'industrie pétrolière ou militaire. 
 
Andrew Card, chef de cabinet de Bush, a été vice-président de General Motors. Paul O'Neil, Secretaire au Trésor, fut président d'Alcoa. Le Secretaire au Commerce est directeur général de Tom Brown Inc, compagnie pétrolière. La Conseillere à la Sécurité Nationale, Condoleeza Rice est membre du CA de Chevron (un tanker de la société porte même son nom). Charles Schwab est membre du Conseil international à la banque d'affaires J.P.Morgan. Donald Rumsfeld, à la tête du Pentagone, a été directeur général de deux grosses sociétés des industries militaires (General Instruments) et biotechnologiques (Searle). 
 
George W.Bush et son vice-président Dick Cheney (ami et proche conseiller de Georges Bush-père) viennent tous les deux de l'industrie pétrolière. Le Ministère de l'Energie est presque entièrement entre les mains de gens en relation avec l'industrie pétrolière ou électrique parmi lesquels Phillips Petroleum, l'Institut d'Energie Nucléaire, et Southern California Edison (l'une des deux entreprises responsables de la faillite du réseau électrique californien). 
 
 
George W. Bush avait déjà déclaré pendant sa campagne qu'il "ne croyait pas du tout à l'effet de serre". Dès les premières semaines de sa présidence, il a annoncé une série de mesures directement inspirées par les intérêts du lobby pétrolier et énergétique: 
1 - les Etats Unis n'appliqueront pas les accords de Kyoto sur la réduction des émissions de CO2 
2 - la prospection pétrolière sera autorisée dans le Refuge national de la faune de l'Arctique en Alaska, ce qui saccagerait irréversiblement un site naturel exceptionnel (en raison de la pollution à grande échelle causée par les rejets des eaux de forage). 
3 - le budget consacré à la recherche et au développement des énergies renouvelables (solaire, éoliennes, etc) sera réduit d'un tiers. Réduction d'un tiers également du budget consacré aux économies d'énergie. 
4 - Les centrales électriques américaines au pétrole et au charbon qui avaient été fermées pour cause de pollution excessive seront réouvertes et à nouveau exploitées. La loi sur la qualité de l'air sera modifiée, en augmentant les niveaux de pollution autorisés. 
 
Au Ministère de la Santé, les industries pharmaceutiques, biotechnologiques, hospitalières et les assurances ont toute leur place. On y trouve les représentants de Merck (le 2è groupe pharmaceutique américain), Ernst and Young, et l'Association Nationale des Assureurs médicaux. 
 
 
 
Des élections dignes d'une république bananière... 
 
Dans un article publié dans la presse, Jonathan Moyo, docteur en sciences sociales et ministre de l'information du Zimbabwe, estime que tous les enfants du monde devraient étudier ces élections aux Etats-Unis, car elles sont manifestement la preuve que la fraude n'est pas un phénomène réservé aux pays en voie de développement. 
 
Pour étayer ce point de vue, il expose, non sans humour, l'argumentation suivante: 
 
 
"Imaginez que nous lisions dans un journal un article parlant d'une élection dans un pays du Tiers Monde où le candidat qui s'est autoproclamé vainqueur était le fils de l'ancien président, qui était lui-même l'ancien chef de la police secrète du pays (CIA). 
 
Imaginez que ce vainqueur autoproclamé n'ait pas obtenu la majorité des votes de la population, mais qu'il soit quand même le gagnant des élections, selon une règle héritée de l'époque du colonialisme qui prévoit que c'est un collège électoral qui doit désigner le président. 
 
Imaginez que la "victoire" du vainqueur autoproclamé ait été acquise à la suite du dépouillement contesté des bulletins de vote dans une région dirigée par son propre frère!  
 
Imaginez que dans un district, justement celui ou les électeurs étaient en faveur de l'adversaire du candidat autoproclamé, les bulletins de vote aient été imprimés de telle manière que des milliers d'électeurs n'ont en fait pas voté pour leur candidat favori, mais pour l'un de ses adversaires. 
 
Imaginez que les représentants de la caste la plus méprisée du pays, malgré les pressions et les intimidations multiples exercés contre eux, se soient présentés en masse pour voter avec une unanimité presque totale contre le vainqueur autoproclamé. 
 
Imaginez que des centaines de membres de cette caste méprisée aient été bloqués sur le chemin des bureaux de vote par la police de l'Etat qui avait recu ses ordres directement du frère du vainqueur autoproclamé. 
 
Imaginez que six millions d'électeurs se soient rendus aux urnes dans la province contestée et que le vainqueur autoproclamé ne "gagne" qu'avec 327 voix d'avance. C'est à dire un chiffre sans doute inférieur à la marge d'erreur des machines qui effectuent automatiquement le décompte des voix. 
 
Imaginez que le vainqueur autoproclamé et son parti politique s'opposent formellement à un contrôle et a un nouveau décompte manuel des voix dans la province contestée. 
 
Imaginez que le vainqueur autoproclamé, lui-même gouverneur d'une province, ait les plus mauvaises références en matière de droits de l'homme, et qu'il détienne le triste record du plus grand nombre d'exécutions. 
 
Imaginez que l'une des plus importantes promesses électorales du vainqueur autoproclamé ait été qu'il nommerait à vie à la Haute Cour de Justice du pays des personnes qui, comme lui, ne respectent en rien les droits de l'homme. 
 
Personne parmi nous ne prendrait alors la peine de croire qu'une telle élection est représentative d'autre chose que de la volonté du vainqueur autoproclamé de prendre le pouvoir à tout prix."
 
 
 
 
Election présidentielle 2004  
 
 
 
 
Mensonges et manipulations de Bush  
 
 
 
MENSONGES DE BUSH 
 
Nouveau mensonge de Bush sur la disparition d'explosifs en Irak  
29.10.2004
 
 
 
(AFP) La disparition d'explosifs en Irak est devenu le thème dominant des derniers jours de la campagne présidentielle américaine, John Kerry en faisant le symbole des échecs de George W. Bush. 
 
 
 
 
 
Le candidat démocrate a accusé les républicains "d'éluder, de s'agiter, de naviguer dans leur tentative habituelle d'éviter les responsabilités, tout comme ils l'ont fait à chaque niveau de notre implication en Irak. C'est un scandale qui monte, les Américains ont le droit d'avoir une explication honnête et complète sur ce qui s'est passé et ce que le président va faire. (...) Les explications et excuses variées avancées par le président, et ses attaques contre moi, montrent une fois encore que ce président rejette la responsabilité sur tout le monde, sauf sur lui", a dit John Kerry 
 
George W. Bush a été lent à riposter, 3 jours après la révélation de l'affaire par le New York Times et la chaîne de télévision CBS. Il a tout d'abord tenté de nier les faits, accusant John Kerry de lancer des "accusations infondées". "Le sénateur Kerry dirait n'importe quoi pour se faire élire", a estimé M. Bush lors d'un meeting dans le Michigan. Parallèlement, les responsables du Pentagone ont affirmé que les stocks d'explosifs avaient disparu avant l'arrivée de l'armée américaine en Irak. Pour preuve, ils ont dévoilé à la presse une photo satellite du site avant l'invasion où l'on voit des camions qui selon le Pentagone étaient en train de déménager les explosifs. Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a jugé "très probable" qu'ils aient été déménagés avant la guerre par Saddam Hussein. Un autre responsable américain cité par le Washington Times, un quotidien qui soutient George W. Bush, a affirmé que des forces spéciales russes ont "très certainement" subtilisé les explosifs avant l'invasion américaine et les ont envoyés en Syrie, au Liban et peut-être en Iran. Ces affirmations ont été démenties par Moscou qui les a qualifiées de "mensonges". 
 
Manque de chance pour Bush, les télévisions ont diffusé le lendemain des images réalisées le 16 avril 2003 par un journaliste "embarqué" avec l'armée américaine. On y voit des soldats briser les scellés encore intacts du site et, à l'intérieur, des lignes interminables de barils d'explosifs. 
 
Le Pentagone a finalement admis ne pas savoir avec précision la date à laquelle ces explosifs, placés sous scellés par les inspecteurs de l'AIEA sous le régime de Saddam Hussein, avaient disparu. 
 
 
GUERRE EN IRAK 
 
Colin Powell semble exclure la présence d'armes de destruction massive en Irak 
14.09.2004
 
 
 
(AP) L'administration Bush est apparemment sur le point d'abandonner la principale raison du conflit en Irak: le programme d'armes de destruction massive supposé de l'ancien président Saddam Hussein. 
 
Lors d'une audition devant la commission sénatoriale chargée des questions gouvernementales, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a rappelé qu'ils avaient "toutes les raisons de croire qu'il y avait des stocks". "Nous nous interrogions sur la taille des stocks, mais nous pensions tous qu'il y avait des stocks", a-t-il confié. Pourtant, "il s'est avéré que nous n'avons découvert aucun stock" et "je pense qu'il est peu probable que nous en retrouvions". Colin Powell a expliqué avoir découvert que certaines des informations dont il disposait étaient "fausses". 
 
 
MENSONGES DE BUSH 
 
Les aveux éphémères de Donald Rumsfeld 
05.10.2004
 
 
 
 
 
 
 
(AFP) Le ministre de la défense Donald Rumsfeld avait justifié l'invasion de l'Irak par l'existence de liens entre Al-Qaïda et Saddam Hussein. Mais alors qu'il s'exprimait devant le Conseil des affaires étrangères à New York, il a reconnu l'absence de connexion établie entre le réseau d'Oussama Ben Laden et l'ancien régime de Bagdad. Avant de se rétracter. 
 
Interrogé sur les liens entre le réseau terroriste et l'ancien dictateur irakien, Donald Rumsfeld a d'abord refusé de répondre, puis a fini par lâcher: "A ma connaissance, je n'ai pas vu de preuve claire et solide liant les deux". 
 
Mais quelques heures après son intervention, le Pentagone a publié un communiqué de Donald Rumsfeld revenant sur ces déclarations et affirmant que, "fâcheusement", il avait été "mal compris". Le communiqué confirme la position officielle défendue par le secrétaire à la Défense depuis septembre 2002 sur l'existence de liens supposés entre Al-Qaïda et l'Irak de Saddam Hussein. 
 
 
MENSONGES DE BUSH 
 
Un rapport officiel dément définitivement l'existence "d'armes de destruction massives" en Irak 
07.10.2004
 
 
 
(AP) Le groupe américain chargé d'inspecter l'armement irakien, l'Iraq Survey Group (ISG), a rendu mercredi un rapport dans lequel il confirme n'avoir trouvé aucun élément prouvant que l'Irak avait produit des armes de destruction massive après 1991. 
 
Contrairement à ce qu'avait affirmé George W. Bush pour justifier l'attaque en 2003, Saddam Hussein ne disposait pas d'armes chimiques, biologiques ou bactériologiques quand la guerre a commencé. Quant à ses capacités nucléaires, loin de s'améliorer elles "allaient en se détériorant", indique ce rapport de plus de 1.000 pages. 
 
Cela n'a pas empêché le président américain George W. Bush de marteler une nouvelle fois sa "vérité" sur l'Irak. En déplacement électoral en Pennsylvanie, Bush a réaffirmé qu'il y avait un "risque réel" que Saddam Hussein donne des armes de destruction massive à des "réseaux terroristes", justifiant la guerre en Irak en 2003. 
 
 
 
PROPAGANDE DE BUSH 
 
Une majorité d'Américains sont toujours convaincus que l'Irak avait des armes de destruction massive 
20.08.2004
 
 
 
La propagande et les mensonges de Bush pour justifier la guerre en Irak ont été efficaces. Plus de la moitié des Américains, 54sont toujours convaincus que l'Irak détenait des armes de destruction massive (AMD) ou avait mis sur pied un programme pour en fabriquer. 35es personnes interrogées estiment également que l'Irak de Saddam Hussein avait des liens avec Al Quaida, et 15onsidérent que le régime de Bagdad était directement impliquée dans les attentats du 11 septembre. 
 
Pourtant, aucune AMD n'a été retrouvée en Irak. La commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre n'ont pas non plus trouvé de preuves crédibles d'une collaboration entre l'Irak de Saddam Hussein et Al-Qaïda, conclusion contestée par la Maison Blanche. 
 
George W.Bush a parfaitement appliqué le principe énoncé par Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler: "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croieront". 
 
 
RÉSISTANCE 
 
"Farenheit 911", le film de Michael Moore palme d'or à Cannes et n°1 au box-office aux USA  
Juin 2004
 
 
 
Michael Moore a remporté la Palme d'Or à Cannes avec "Fahrenheit 9/11", violente critique contre George Bush et la guerre en Irak. 
 
Malgré les tentatives des partisans de Bush pour empêcher la distribution du film, celui-ci est sorti en Juillet aux USA et en Europe, et se classe en tête du box-office américain. 
 
Plus d'infos sur la page "Résistance", avec la lettre ouverte de Michael Moore pour remercier le public et rconter son émotion devant le succès du film. 
 
 
DVD 
 
"Le monde selon Bush" - Un documentaire à ne pas rater 
24.06.2004
 
 
 
Ce film de William Karel raconte les mille jours de la présidence de Bush, des attentats du 11 septembre au bourbier de la guerre en Irak. Il dresse un état des lieux de l'Amérique d'aujourd'hui et tente de comprendre comment un petit groupe d'hommes, sous l'influence des faucons néo-conservateurs, a pris le contrôle de la politique étrangère américaine. 
 
Le film dénonce la dynastie Bush au grand complet. On y découvre le grand-père de l'actuel Président, Prescott Bush, qui a fait fortune en faisant des affaires avec les nazis après l'arrivée au pouvoir de Hitler, avant de voir ses entreprises saisies pour collaboration avec l'ennemi. Les relations entre George Bush père et Saddam Hussein sont aussi largement évoquées. 
 
"Le monde selon Bush" est en grande partie basé sur une enquête menée par Eric Laurent, grand reporter spécialiste de politique étrangère au Figaro, et auteur de deux livres, "La Guerre des Bush" et "Le Monde secret de Bush". 
 
"Le monde selon Bush" est sorti en DVD, après sa projection en salles et sa diffusion par Arte en Juin. 
 
 
ÉTATS-UNIS 
 
Colin Powell mal à l'aise face à l'idéologie de Bush 
05.05.2004
 
 
 
(AP) - Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell se sent mal à l'aise face à l'idéologie de l'administration Bush où il fait figue de pragmatique dans une équipe dominée par les idéologues, confie un des proches de M. Powell, Harlan Ullman. Dans un entretien accordé au magazine américain "GQ", M. Ullman déclare: "c'est en bien des façons l'administration la plus idéologique avec laquelle Powell n'ait jamais travaillé". (...) Il y a un noyau idéologique dans Bush, et je pense qu'il est difficile pour Powell de percer cela", ajoute-il. 
 
Interrogé sur CNN sur ses difficultés éventuelles dans le cadre de son travail, M. Powell a refusé de confirmer ces assertions. "Je ne me sens pas comme une victime", a-t-il assuré, faisant référence au titre de l'article de GQ, "victime de guerre". "Je pense que je travaille dur, servant la nation, le président. Nous avons beaucoup de bonnes choses à travers le monde que les gens ne remarquent pas parfois à cause des problèmes en Irak aussi bien qu'ailleurs", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, interrogé par le journaliste Larry King. 
 
 
BUSH ET L'IRAK 
 
Les aveux de Colin Powell 
02.04.2004 
 
 
(AP) - Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a reconnu que les preuves qu'il a présentées en février 2003 à l'ONU sur des laboratoires mobiles censés faire partie de l'arsenal irakien d'armes de destruction massive n'étaient "pas si solides". 
 
M. Powell a souligné que ces informations lui avaient été présentées comme solides au moment où il préparait sa présentation devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Mais il apparaît maintenant "que ce n'est pas le cas, que ce n'était pas si solide", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse dans l'avion le ramenant à Washington après une réunion de l'OTAN à Bruxelles. 
 
Colin Powell avait présenté en 2003 devant l'ONU des éléments prouvant selon lui de façon "irréfutable" que le régime de Saddam Hussein dissimulait des armes de destruction massive (ADM). 
Aucune n'a été découverte malgré plusieurs mois de recherches. 
 
 
PROPAGANDE DE BUSH  
 
Le mea culpa du New York Times  
26.05.2004
 
 
 
(AP) - Dans un long éditorial publié, le prestigieux "New York Times" fait son mea culpa: nombre de ses articles avant le lancement de la guerre en Irak et les débuts de l'occupation "n'étaient pas aussi rigoureux qu'ils auraient dû l'être". Les articles sur les armes de destructions massive en Irak, ou les liens avec le terrorisme international, contenaient des informations qui n'avaient pas été mises en perspective par la rédaction en chef et n'avaient pas été correctement vérifiées, précise l'éditorial. "Avec le recul, nous regrettons de ne pas avoir été plus agressif dans notre examen de ces affirmations, alors que de nouvelles preuves ou de nouvelles absences de preuves faisaient surface". 
 
Le New York Times reconnaît aussi avoir mis très fort l'accent sur des articles contenant des affirmations alarmistes sur l'Irak de Saddam Hussein, tout en donnant une moindre importance aux articles qui venaient démentir ces affirmations. La plupart de ces articles utilisaient des informations provenant d'Irakiens en exil qui faisaient pression sur les Etats-Unis pour qu'ils renversent Saddam Hussein. 
 
 
PROPAGANDE DE BUSH  
 
Le mea culpa d'un journaliste vedette de Fox TV  
12.02.2004
 
 
 
Pendant la guerre de Bush en Irak, la chaine d'information Fox News (propriété de Ruppert Murdoch) a relayé la propagande de Bush jusqu'à l'hystérie, attaquant avec une rare violence ceux qui osaient critiquer la politique de Bush. 
 
 
 
 
 
Mais le 11 Février dans une interview sur la chaine ABC, Bill O'Reilly, le présentateur vedette des infos de la Fox a publiquement regretté d'avoir soutenu l'intervention américaine en Irak. O'Reilly, dont la langue acérée avait pourfendu les Français pour leur refus de se joindre à la coalition anti-irakienne, semble désormais comprendre qu'il s'était engagé un peu trop vite en faveur d'une guerre. "Je suis beaucoup plus sceptique aujourd'hui au sujet de l'administration Bush que je ne l'étais alors", a-t-il avoué, penaud et contrit, sur le plateau de "Good Morning America". 
 
"Je pense que tous les Américains devraient s'inquiéter de tout ce qui se passe", dit celui qui accusait encore ces derniers mois "certains" de ses compatriotes critiquant leur président "de ne pas aimer leur pays". 
 
"Mon analyse était fausse et je regrette. Absolument. Et cela ne me fait pas particulièrement plaisir", a déclaré O'Reilly. 
 
Les aveux inattendus de ce présentateur intervient à un moment délicat pour le président américain George W. Bush qui est actuellement mis en cause par la presse et des membres du Congrès pour ses mensonges à propos des armes de destruction massive en Irak, plus introuvables que jamais. 
 
(source:Réseau Voltaire) 
 
 
BUSH ET L'IRAK 
 
Les révélations de David Kay 
28.01.2004
 
 
 
(AP/AFP) - David Kay, l'ex-patron du groupe d'experts américains chargé de trouver des armes de destruction massive en Irak, a affirmé que les Américains s'étaient trompés sur leur existence et demandé une analyse sur le travail des services de renseignement. 
 
"Il s'avère que nous nous sommes tous trompés, probablement, à mon avis. Et c'est très ennuyeux", a déclaré M. Kay durant une audition parlementaire au Sénat.. 
 
David Kay, qui vient de démissionner de son poste, a répété dimanche sur la National Public Radio qu'il ne croyait pas à l'existence de ces supposées armes de destruction massive, l'un des arguments avancés par Washington pour justifier l'intervention contre le régime de Saddam Hussein. En revanche, a-t-il dit, l'Irak possédait "un nombre important d'activités liées à des programmes d'armes de destruction massive", mais ils n'étaient pas passés à la phase de production, selon lui. "Il y avait des chercheurs et des ingénieurs qui travaillaient sur le développement d'armes ou de concepts d'armes qui n'étaient pas passés à la production". 
 
La menace "imminente" représentée par les armes de destruction massives irakiennes avait pourtant été utilisée comme principal argument par George W.Bush pour justifier la guerre en Irak devant l'ONU et la communauté internationale. 
 
 
BUSH ET L'IRAK 
 
L'ex-ministre des finances Paul O'Neill révèle les mensonges Bush 
10.01.2004
 
 
 
 
 
 
(AP/AFP) - Paul O'Neill, l'ancien secrétaire américain au Trésor de Bush, affirme que les Etats-Unis ont commencé à planifier l'invasion de l'Irak avant même l'entrée en fonction officielle de George W. Bush en janvier 2001, soit plus de deux ans avant le début de la guerre. "Toute la question était de trouver un moyen d'y aller" précise O'Neill, ajoutant qu'il n'a jamais vu de preuve que l'Irak possédait des armes de destruction massive. 
 
"Cela confirme mes pires craintes", a déclaré le général Wesley Clark, candidat à l'investiture démocrate pour les élections présidentielles américaines de 2004. Wesley Clark a également expliqué qu'il se trouvait au Pentagone juste après les attentats du 11 septembre 2001 et qu'il a entendu des responsables plaisanter au sujet de Saddam Hussein. "Si ce n'est pas Saddam qui a fait ça, il aurait du, parce que même si ce n'est pas lui, on va y aller quand même", a-t-il déclaré, citant ces responsables. Dans son livre "Gagner les guerres modernes", paru en novembre, Wesley Clark affirme que l'idée de faire la guerre à l'Irak remonte à 1996, lorsqu'un un groupe composé de membres de l'administration de George Bush père recommandait un renversement de Saddam Hussein. 
 
L'administration Bush avait officiellement commencé à évoquer une intervention militaire contre l'Irak avant même le 11 septembre 2001. En juillet, après le tir d'un missile irakien sur un avion de surveillance américain, la conseillère nationale à la sécurité Condoleezza Rice avait fait savoir que le régime de Saddam Hussein était dans le collimateur de Washington. 
 
Limogé en décembre 2002 dans le cadre d'une réorganisation de l'équipe économique de Bush, PaulO'Neill est le premier ancien membre de haut rang de l'administration actuellement en place à la Maison blanche à en dévoiler des secrets. 
 
 
voir les articles sur la guerre en Irak et les attentats du 11 Septembre 
 
 
 
 
CAPITALISME MAFIEUX 
 
La chute de Conrad Black, un magnat de la presse pro-Bush 
18.01.2004
 
 
 
 
Le magnat de la presse Conrad Black a été limogé par les actionnaires de la société qu'il présidait, le groupe Hollinger. Conrad Black et son bras droit David Radler auraient détourné 200 millions de dollars, prélevé sur les actifs de l'entreprise. Ils sont aussi accusés de maquillage de compte, d'omission d'informations, de surfacturations et frais de gestion excessifs. 
 
Conrad Black est très proche de l'Administration Bush et des néo-conservateurs américains. C'est un ami de Richard Perle, ex-conseiller à la Défense et l'un des inspirateurs de la guerre en Irak. Les journaux de Conrad Black ont été entièrement au service de la propagande de Bush sur l'Irak. 
 
 
 
 
 
 
BUSH ET LE 11.09 
 
Condoleezza Rice interrogée sous serment 
08.04.2004
 
 
 
(AFP) - La conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice a été interrogée sous serment par les membres de la commission d'enquête indépendante sur le 11 septembre. Elle a reconnu que l'attaque de l'Afghanistan avait été planifiée avant même le 11 septembre. Ses déclarations confirment implicitement celles de Naiz Naik, un diplomate pakistanais qui affirmait que le but principal de l'intervention américaine était de stabiliser l'Afghanistan en vue de la construction d'un oléoduc entre le Kazakhstan et le Pakistan (l'Afghanistan se trouvant au milieu du tracé). 
 
Par contre, à propos du 11 Septembre, Condoleezza Rice, a nié que l'administration disposait avant les attentats, d'informations suffisamment précises qui auraient pu permettre de prévoir ces attaques. 
 
 
BUSH ET LE 11 SEPTEMBRE 
 
11 Septembre: Bush avait été informé du risque 5 mois avant 
12.04.2004
 
 
 
Le 8 Avril lors d'une audition publique et sous serment devant la commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre, Condoleezza Rice avait indiqué que les informations contenues dans un mémorandum adressé au président le 10 Avril 2001 n'étaient pas assez précises pour prévoir le lieu et la nature des attentats. Mme Rice avait toutefois révélé le titre de ce mémo. Le document étant classé "secret défense", la commission avait alors demandé à ce qu'il soit déclassifié. Le 11 Avril, George Bush a donc été contraint de rendre public ce document. Il est particulièrement rare qu'un gouvernement américain lève le secret sur des notes de ce genre transmises au chef de l'Etat. A trois endroits, des suppressions de mots ont été faites pour protéger les noms des gouvernements étrangers ayant fourni des informations à la CIA. 
 
Le document est un mémorandum adressé chaque jour au président par ses collaborateurs, le "Presidential Daily Briefing". Sous le titre explicite "Ben Laden déterminé à frapper aux Etats-Unis", le mémo remis à George W. Bush envisageait des possibles attentats commis par Al Qaïda sur le territoire des Etats-Unis, y compris des détournements d'avions, sans toutefois mentionner une cible précise ou une date. 
 
Dans sa déposition de jeudi, Condoleezza Rice insistait sur le fait que la note contenait essentiellement des renseignements relatifs au passé et ne signalait pas des préparatifs d'attentats sur le territoire américain. Son témoignage est contredit par le fait que la note indique noir sur blanc que des hommes d'Al Qaïda cherchaient à pénétrer aux Etats-Unis ou s'y trouvaient déjà. Il est précisé que des cellules d'Al Quaïda avaient été créées sur le territoire américain, et que des recrutements étaient en cours pour commettre ces attentats. La note se fondait sur des "informations de source clandestine, des gouvernements étrangers et des médias", ainsi qu'un appel téléphonique "reçu par notre ambassade dans les Emirats Arabes Unis en Mai (2001) disant qu'un groupe ou des partisans de Ben Laden se trouvent aux Etats-Unis et préparent des attentats". 
 
Ce document conforte l'hypothèse selon laquelle l'administration Bush aurait délibérément laissé se produire les attentats, pour justifier une guerre en Irak en préparation depuis Janvier 2001 (voir les révélations de Paul O'Neill, l'ex-ministre du Trésor de Bush) ainsi que l'adoption de lois réduisant les libertés civiques (ces lois ont été annoncés seulement 6 jours après le 11 Septembre, alors que la longueur et la complexité des textes a manifestement nécessité plusieurs mois de travail). 
 
On sait aussi que George Bush avait demandé au FBI de ralentir les enquêtes sur les réseaux islamistes, provoquant même la démission du numéro 2 du FBI, John O'Neill. (voir le livre de Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, "Ben Laden, la vérité interdite"). John O'Neill était l'un des meilleurs spécialiste d'Al Quaïda. Il avait traqué Ben Laden pendant un mois au Yémen en Mai 2001 après l'attentat du 12 Octobre 2000 contre le navire "USS Cole". Puis on l'a déchargé de sa mission, en prétextant son manque de diplomatie envers les officiels yéménites. Se déclarant bridé dans son action, John O'Neill avait démissionné en Juillet 2001. Il est mort le 11 Septembre au World Trade Center, dont il était devenu le directeur de la sécurité (un poste obtenu grâce à l'intervention en sa faveur d'un agent de la CIA). 
 
Cette méthode de laisser se produire un évènement désastreux pour favoriser un objectif stratégique essentiel a déjà été utilisé dans l'histoire des Etats-Unis. En 1941, Franklin Roosevelt avait été informé de l'attaque japonaise qui allait avoir lieu sur Pearl Harbour, mais il l'aurait laissé se commettre pour justifier l'engagement des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale, alors que l'opinion publique américaine y était majoritairement opposée. 
 
 
BUSH ET LE 11 SEPTEMBRE 
 
John Ashcroft devant la commission d'enquête 
13.04.2004
 
 
 
(AP/Reuters) - Le ministre de la justice américain John Ashcroft a été entendu à son tour par la commission d'enquête indépendante sur le 11 septembre. Il s'est livré à une défense en règle de l'administration Bush, affirmant que le terrorisme a toujours été sa principale priorité, tout en rejetant la responsabilité d'éventuelles négligences sur l'administration de Bill Clinton. 
 
Les propos de John Ashcroft ont été démentis par l'ancien directeur intérimaire du FBI Thomas Pickard, auditionné le même jour par la commission. Thomas Pickard affirme qu'à l'été 2001, à la suite de deux briefings, Ashcroft lui avait dit qu'il "ne voulait pas écouter" d'autres informations sur d'éventuels attentats. Des propos démentis par Ashcroft, mais confirmés dans un rapport commandé par la commission et qui précise que le 10 septembre 2001, Ashcroft a refusé d'accéder à la demande de Pickard qui réclamait des fonds supplémentaires, et que seulement 6es agents du FBI étaient affectés à la lutte contre le terrorisme. 
 
La commission accuse John Ashcroft et le Département de la Justice de ne pas avoir fait de l'antiterrorisme une des priorités de leur action. Elle a également cité pour preuve une directive du Département de la Justice diffusée le 10 mai 2001 et qui dresse la liste des priorités du FBI. La directive évoque la réduction des violences avec armes à feu et la lutte contre le trafic de drogue mais ne contient pas un mot sur la lutte contre le terrorisme. 
 
 
BUSH ET LE 11 SEPTEMBRE 
 
Un exercice militaire annulé avait imaginé le crah d'un avion détourné sur le Pentagone 
14.04.2004
 
 
 
(AP) - Des responsables de l'armée américaine ont reconnu avoir envisagé en Avril 2001 un exercice basé sur un scénario comportant un avion détourné s'écrasant sur le Pentagone, mais y avoir renoncé. 
 
Cet exercice organisé par l'état-major inter-armes, visait à aider les responsables militaires du pays à répondre en situation de crise, dans le cas de figure où les centres de commandement du Pentagone seraient hors d'état de fonctionner", a expliqué le lieutenant-colonel Barry Venable. 
 
Des officiers du NORAD (le centre de commandemment de l'armée de l'air américaine) avaient proposé ce scénario, qui a été rejeté. L'état-major inter-armes avait jugé le scénario du détournement irréaliste, ont précisé des responsables militaires du NORAD s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. 
 
 
 
 
 
 
 
 
BUSH ET LE 11 SEPTEMBRE 
 
Bush et Dick Cheney devant la commission d'enquête 
29.04.2004
 
 
 
(AP) - La commission d'enquête fédérale sur le 11 septembre 2001 a interrogé durant 3 heures le président George W. Bush et son vice-président Dick Cheney. 
 
Dans un premier temps, la Maison Blanche s'était opposée à la création de cette commission d'enquête. George W. Bush et Dick Cheney ont finalement accepté de répondre aux questions de la commission après avoir débattu pendant des mois des modalités de l'entrevue. Bush a obtenu que celle-ci se déroule à huis clos, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, en présence du vice-président Dick Cheney, et sans qu'il leur soit demandé de prêter serment. 
 
Pour Bush, l'enjeu est de convaincre la commission qu'il a répondu de façon appropriée aux informations des services de renseignement. D'après le directeur de la CIA George Tenet, les avertisseurs d'attaque terroriste "clignotaient rouge". 
 
MM. Bush et Cheney devaient être notamment interrogés sur leurs réactions à un document reçu le 6 août 2001, un peu plus d'un mois avant les attentats, avertissant qu'Al-Qaïda était résolu à frapper à l'intérieur des Etats Unis, et révélant que le FBI avait décelé des préparatifs de détournements d'avions par le réseau d'Oussama ben Laden. George Bush prévoit de bâtir ses réponses autour du thème selon lequel il était conscient qu'Al-Qaïda constituait une menace mais qu'il était impossible de prévoir quand et où risquait d'avoir lieu une attaque, explique-t-on à la Maison Blanche 
 
Le président s'est préparé à son audition ces jours derniers en réexaminant les pièces du dossier et en se livrant à des répétitions avec plusieurs de ses collaborateurs, dont le secrétaire général de la Maison Blanche Andrew Card, et sa conseillère pour la sécurité nationale Condoleezza Rice, a indiqué le porte-parole présidentiel Scott McClellan. 
 
Le New York Times a critiqué jeudi les restrictions exigées pour cette audition par la Maison Blanche en affirmant notamment que l'insistance de M. Bush à être entendu en présence de M. Cheney était de loin "la plus bizarre" et allait apporter des munitions aux programmes satiriques télévisés "présentant souvent le président comme un pantin de son vice-président". 
 
 
MANIPULATIONS DE BUSH 
 
Le rapport très modéré de la commission sur le 11 septembre 
22.07.2004
 
 
 
(AFP) - La commission d'enquête indépendante sur le 11 Septembre a livré son rapport. George W. Bush avait tout d'abord refusé que cette commission soit constituée, avant finalement de l'autoriser mais en limitant son champ d'investigation aux manquements éventuels des services de sécurité. La commission n'a donc pas enquêté sur les circonstances des attentats, sur les incohérences de la version officielle ni sur la façon dont l'enquête policière légale a été empêchée par l'administration Bush. 
 
Au final, le rapport se limite à des reproches aux "dirigeants", sans mettre directement en cause George Bush ou Bill Clinton, pour "avoir manqué d'"imagination" sur la nature de la menace terroriste. La commission recommande également une refonte du renseignement, avec la nomination d'un directeur du renseignement à niveau ministériel, ainsi que la création d'un nouveau centre de renseignements, le tout afin d'améliorer la coordination entre les différents services. 
 
Par ailleurs, le président de la commission a averti que des attentats d'une ampleur encore plus grande que ceux du 11 septembre 2001 sont "possibles et même probables". "Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre. Nous devons nous préparer et agir", a dit Tom Kean. 
 
Le président George Bush a remercié Tom Kean (le président républicain de la commission) et Lee Hamilton (le vice-président démocrate de la commission), pour leur "très bon travail" et leur "recommandations très substantielles et sensées sur les moyens d'aller de l'avant". 
 
 
EMPIRE AMÉRICAIN 
 
La commission établit un lien entre le 11 septembre et l'Iran, mais pas l'Irak 
17.07.2004
 
 
 
(AFP) - La commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 estime dans un rapport qui sera rendu public le 22 Juillet que l'Iran pourrait avoir apporté son aide à huit ou dix des 14 terroristes impliqués dans les attaques contre les Etats-Unis en leur permettant de rejoindre des camps d'entraînement en Afghanistan L'Iran aurait ainsi relâché son contrôle aux frontières et fourni des passeports "propres" à des terroristes allant, via l'Iran, dans des camps d'entraînement d'Al-Qaïda entre octobre 2000 et février 2001. Les douaniers iraniens avaient reçu l'instruction de ne pas apposer de visas sur les passeports des combattants saoudiens d'Al-Qaïda qui revenaient de camps d'entraînement de Ben Laden. 
 
Par contre, ce même rapport dément tout lien entre Saddam Hussein et les attentats du 11 Septembre 2001. La Commission souligne au contraire qu'Oussama Ben Laden était activement hostile au régime laïc de Saddam Hussein et qu'il avait soutenu un groupe islamique basé dans le Kurdistan irakien, opposé au dictateur déchu..  
 
 
MANIPULATIONS DE BUSH 
 
Vers un nouveau 11 Septembre aux Etats-Unis? 
24.04.2004
 
 
 
(AFP) - L'administration Bush se prépare au pire avant l'élection. Le président George W. Bush lui-même et de plusieurs membres de son équipe distillent ces derniers jours de petites déclarations sur la menace terroriste laissant entendre qu'elle se prépare toujours au pire avant la présidentielle de Novembre. 
 
Apparemment peu enclin à rassurer ses compatriotes, George Bush a estimé que "ce pays est difficile à défendre. (...) Nos services de renseignements sont bons. Mais ce n'est jamais parfait, c'est tout le problème". 
 
A peine plus précise, sa conseillère pour la Sécurité nationale Condoleezza Rice a estimé que les terroristes choisiraient pour frapper la période précédent l'élection présidentielle du 2 novembre. "D'une certaine façon, l'occasion paraît trop belle pour eux pour qu'ils la laissent passer", a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision Fox News. 
 
L'Attorney General (ministre de la Justice) John Ashcroft a lui aussi confié "sa grande inquiétude" devant les Américains, affimant n'avoir "aucun doute" sur "le niveau très sérieux d'activité des terroristes". 
 
Lors d'une intervention publique à Las Vegas, le secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge (en photo) a évoqué "les terroristes résolus" qui "planifient et se préparent, ce que nous faisons nous aussi". 
 
"C'est comme si l'administration Bush voulait nous faire partager ses craintes d'un attentat de grande envergure", explique à l'AFP François Boo, un spécialiste de la lutte antiterroriste au centre de réflexion "GlobalSecurity.org", en Virginie. 
 
Comme pour mieux ajouter à ces informations inquiétantes, la chambre des Représentants a adopté jeudi une loi, surnommée par les médias américains "loi de l'Apocalypse". 
Ce texte prévoit qu'en cas d'attentat majeur contre le Congrès et du décès d'au moins 100 députés, des élections spéciales seront organisées. 
 
 
Nouveau fascisme  
 
 
 
FIN DE LA DÉMOCRATIE 
 
Le FBI et les services spéciaux américains vont pouvoir opérer librement en Europe 
09.03.2004
 
 
 
Le futur qui se dessine de plus en plus précisément est l'instauration d'une dictature mondiale fasciste sous l'égide des Etats-Unis. Sous le prétexte de la "sécurité", des nouvelles lois américaines tendent à établir des délits d'opinion par des moyens détournés, tout en instaurant des possibilités de détention arbitraire. Et désormais, le citoyen européen vivra lui aussi sous la botte de la police américaine. La loi de l'Empire doit régner sur l'ensemble de la planète, et il est logique que cette loi prime sur les lois locales des autres états. 
 
Article du Réseau Voltaire: 
 
La guerre globale au terrorisme inclut aussi bien la surveillance des musulmans que celle des anti-mondialistes. Non content de mener des actions de renseignement et d'infiltration sur son territoire, le FBI entend les poursuivre chez ses alliés. À la suite d'un processus juridique entaché d'irrégularités, l'Union européenne a autorisé ces agissements sur le territoire de ses Etats membres. Et en France, la loi Perben 2 a légalisé un dispositif international qui n'a jamais été présenté à l'approbation du Parlement. Désormais, c'est non seulement le FBI, mais tous les services spéciaux américains (CIA, commandos Delta, etc) qui pourront agir impunément en Europe. (...) 
 
 
Dominique Perben et Nicolas Sarkozy avec 
John Ashcroft en visite à Paris  
Le statut juridique de cet accord est on ne peux plus mystérieux. Il a été conclu sur la base de l'article 24 du Traité sur l'Union européenne, au nom de l'Union elle-même et non pas de ses États membres. Pourtant, l'Union n'a pas de personnalité juridique propre et n'a aucune compétence externe pour conclure des accords internationaux au nom des États membres. Quoi qu'il en soit, cet accord n'a pas été présenté aux Parlements nationaux pour ratification. 
 
Il s'agit du premier cas d'action supra- 
nationale externe de l'Union européenne. Il est illégal et n'a jamais été débattu. 
 
L'originalité de cet accord est que son interprétation est évolutive en fonction des modifications de la définition du terrorisme et des procédures pénales par les parties contractantes. Il prévoit donc un système de consultation pour ces adaptations. (...) 
 
 
 
 
Cette étonnante manipulation aboutit à légaliser l'intervention du FBI, y compris pour des missions d'infiltration, sur le territoire français dans toute affaire de lutte contre le terrorisme, contre la criminalité organisée et contre le trafic de drogues. L'Attorney général (ministre de la Justice) des États-Unis est simplement tenu d'informer son homologue, le Garde des sceaux français. (...) Ainsi, d'irrégularités juridiques en manipulations parlementaires, la France a légalisé les activités d'infiltration des services secrets américains sur son territoire, incluant l'irresponsabilité pénale des agents, l'autorisation de transport de produits illicites, la sanction des journalistes qui révéleraient l'identité des agents infiltrés, etc. 
 
En 2003, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, l'Attorney général John Ashcroft avait autorisé des actions de renseignement et d'infiltration dans les mosquées (avec fichage nominatif de tous les ressortissants américains pratiquant la religion musulmane), mais aussi dans les associations anti-mondialisation et dans les groupes politiques opposés à la guerre en Irak. Il peut désormais poursuivre ces missions en France. 
 
(plus de détails sur la personalité inquiétante de John Ashcroft, sur le site du Réseau Voltaire) 
 
 
FIN DE LA DÉMOCRATIE 
 
Camps de concentration en construction aux Etats-Unis  
12.04.2004
 
 
 
Le ministre américain de la Justice John Ashcroft a ordonné la construction de camps d'internement aux Etats-Unis. Ils ont été conçus pour accueillir des milliers de personnes. 
 
L'administration Bush n'a pas précisé l'usage qu'elle comptait faire de ces camps. Officiellement, ils sont construits à titre préventif, pour le cas où... 
 
(source:Réseau Voltaire) 
 
 
FIN DE LA DÉMOCRATIE 
 
Premières dérives dans l'utilisation des lois anti-terrorisme  
08.04.2004
 
 
 
 
 
 
 
La NEA, principal syndicat américain d'enseignants, s'opposait au projet de réforme scolaire de l'administration Bush qui prévoit une orientation précoce des élèves et un renforcement de la sélection dans les filières nobles. Au mois de Février, exaspéré par cette résistance, le secrétaire à l'Éducation Rod Paige a qualifié le syndicat "d'organisation terroriste", ce qui pourrait permettre de le réprimer au moyen de l'USA Patriot Act, (l'ensemble de lois votées après le 11 Septembre 2001 pour "lutter contre le terrorisme". 
 
Forte de ses 2,7 millions d'adhérents, la NEA a réagi vivement à ces "propos moralement répugnants" et a obtenu le soutien du candidat démocrate à la présidentielle John Kerry. Devant le tollé, le service de presse du ministre a présenté ses excuses aux enseignants. Pas au syndicat, dont il a critiqué l'obstruction. 
 
(source:Réseau Voltaire) 
 
 
FIN DE LA DÉMOCRATIE  
 
La guerre contre le terrorisme sape les droits de l'Homme 
selon Amnesty International  
26.05.2004
 
 
 
(AP-AFP) - Sous les feux croisés des organisations terroristes et de la réaction des Etats, les droits de l'Homme et le droit international en général ont subi en 2003 "les attaques les plus systématiques depuis 50 ans", estime Amnesty International dans son rapport annuel rendu public le 26 Mai. 
 
"Cette situation est à l'origine d'un monde où la méfiance, la peur et la division gagnent chaque jour du terrain", ajoute l'organisation. Sa secrétaire générale, Irene Khan, condamne d'abord le recours au terrorisme. Elle souligne que le monde entier est désormais concerné mais critique la réponse faite à cette menace. 
 
"Les gouvernements n'agissent plus dans une perspective morale et sacrifient les valeurs universelles sur l'autel de la sécurité", déclare-t-elle. "De puissants Etats laissent de côté, sapent ou font voler en éclats les principes du droit international et les instruments de l'action multilatérale susceptibles de nous protéger contre ces attaques. (...) Les visées sécuritaires mondiales du gouvernement des Etats-Unis se révèlent dépourvues de principes ou de clairvoyance. (...) Ce n'est pas en sacrifiant les droits humains au nom de la sécurité intérieure, en se rendant coupable de violations des droits humains sur son territoire, en fermant les yeux sur les atteintes (aux droits fondamentaux) commises à l'étranger et en recourant sans restriction à des frappes militaires préventives qu'un gouvernement peut espérer renforcer la sécurité ou défendre la liberté", dénonce Mme Khan. Dans ce contexte, poursuit-elle, le fait de mener une campagne contre le terrorisme et pour les droits de l'Homme, tout en foulant ceux-ci aux pieds, relève du "double langage". 
 
Le rapport cite les détentions sans inculpation ni jugement sur la base américaine de Guantanamo à Cuba. En 2003, "plus de 600 prisonniers y étaient maintenus en détention illimitée, échappant à la sphère d'action des tribunaux des Etats-Unis, dans un vide juridique sans précédent", écrit le rapport. Il évoque aussi des meurtres de civils en Irak et les abus commis par des soldats américains sur des prisonniers irakiens. Les abus présumés commis par des militaires à la prison d'Abou Ghraib à Bagdad sont dénnoncés comme des crimes de guerre. 
 
"En refusant de protéger les droits fondamentaux de coupables présumés, les gouvernements portent atteinte aux droits d'innocents et nous mettent tous en danger", prévient Amnesty. 
 
Le rapport 2004 critique aussi plusieurs autres gouvernements, dont ceux de France, d'Espagne, du Portugal, de Malte, d'Irlande et d'Ouzbékistan qui ont adopté depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis des lois antiterroristes constituant des "régressions" en matière de liberté et de droits individuels. 
 
Qui plus est, dénonce Amnesty, "les Etats ne se sont pas préoccupés des véritables armes de destruction massive que sont l'injustice et l'impunité, la pauvreté, la discrimination et le racisme, le commerce non réglementé d'armes légères, la violence contre les femmes et contre les enfants". 
 
 
 
 
 
 
BIG BROTHER 
 
Si vous voyagez aux USA, faites attention à vos moindres gestes 
19.04.2004
 
 
 
(AP) - Un programme de formation est en cours dans les aéroports américains pour repérer d'éventuels terroristes en analysant les comportements des passagers. Des agents de sécurité en uniforme et d'autres anonymes, habillés en civil, observent les passagers dans les terminaux, à l'affût de tout comportement étrange ou suspect: port de vêtements épais par forte chaleur, personne sans bagage ou qui observe les systèmes de sécurité... Aux postes de contrôle, les responsables de la sécurité disposent de fiches de notation listant une série de comportements. Si un passager atteint une certaine note, il est alors interrogé par un agent. 
 
Les agents de sécurité dans les avions observent également la foule des passagers. Lorsqu'un comportement étrange est repéré, un policier engage un interrogatoire informel du passager en cherchant d'éventuels indices suspects dans le langage corporel de la personne, ses déclarations et sa manière de s'exprimer. 
 
 
MANIPULATIONS DE BUSH 
 
Menace d'attentat majeur aux Etats-Unis cet été 
26.05.2004
 
 
 
 
 
 
Les attentats du 11 Septembre ont été le prétexte à un fantastique recul de la démocratie et des libertés civiques aux Etats-Unis et dans la plupart des pays occidentaux. Un attentat majeur, encore plus grave que le 11 Septembre pourrait être bientôt organisé. Il sera alors utilisé pour mettre fin définitivement à la démocratie et imposer des mesures de contrôle inacceptables, comme les implants de localisation et d'identification. 
 
(AP) - Les responsables américains disposent de nouveaux renseignements indiquant que des terroristes se trouvent aux Etats-Unis et se préparent à lancer une attaque majeure cet été, selon des informations obtenues par l'Associated Press. Les renseignements fournis ne donnent pas la date, le lieu ou la méthode de l'attaque mais sont parmi les informations les plus inquiétantes reçues par le gouvernement depuis les attentats du 11 septembre, a déclaré un haut responsable du contre-terrorisme fédéral ayant requis l'anonymat. 
 
Selon ce responsable, les terroristes pourraient détenir et utiliser une arme chimique, bactériologique ou radiologique pouvant provoquer bien plus de dégâts qu'une bombe conventionnelle. "Il y a clairement un flot continu d'information selon lequel ils vont nous attaquer et nous frapper durement", a ajouté ce responsable qui a qualifié la menace de "hautement crédible". 
 
(AFP) - Les autorités américaines craignent que des terroristes liés à Al-Qaïda frappent les Etats-Unis cet été avec la volonté de perturber le prochain sommet du G8 ou la campagne pour l'élection présidentielle du 2 novembre. Les Etats-Unis sont entrés dans une "période de menace grave", a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.  
 
Malgré les menaces "crédibles" d'attentats, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Tom Ridge, a indiqué qu'il n'était pas "nécessaire" dans l'immédiat de "relever le niveau de l'alerte" terroriste. Son niveau actuel, fixé à "élevé" (jaune), est adéquat pour assurer la sécurité des Américains à l'approche de la saison estivale, a assuré le ministre. M. Ridge a précisé que les "renseignements reçus ces dernières semaines concernaient des menaces générales imprécises", sans détail ni de lieu ni de date. 
 
L'Institut international d'études stratégiques (IISS), basé à Londres, a évalué mercredi, dans son rapport annuel, à "plus de 18.000" le nombre de "terroristes potentiels toujours en liberté, avec les recrutements qui s'accélèrent du fait de l'Irak". 
 
voir la page sur la face cachée des attentats du 11 Septembre 
 
 
STRATÉGIE DE LA PEUR 
 
Menaces terroristes aux Etats-Unis 
02.08.2004
 
 
 
 
 
 
 
 
(AP) Les autorités américaines ont commencé à renforcer les mesures de sécurité après l'annonce de risques d'attentats d'Al-Qaida contre des institutions financières et internationales "emblématiques" à New York et Washington. 
 
Selon le ministre de la Sécurité Intérieure Tom Ridge, des renseignements recueillis au cours du week-end et provenant de "sources multiples" montrent que le réseau terroriste d'Oussama ben Laden pourrait viser la Bourse et la banque Citicorp à New York, les bâtiments du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale à Washington, ainsi que celui de la société Prudential à Newark (New Jersey, près de New York). "Le principal moyen utilisé serait une voiture ou un camion piégé". Selon d'autres informations obtenues par la chaine ABC auprès de responsables du renseignement, Al-Qaïda aurait pour projet de faire entrer aux Etats-Unis des terroristes non arabes via le Mexique. 
 
A Newark, des barrières métalliques ont été installées autour du siège de Prudential Financial, une des entreprises mentionnées comme cible potentielle par Tom Ridge. Deux rues entières ont été bloquées et la police s'est équipée de fusils d'assaut. 
 
A New York, la police a décidé d'interdire le passage des camions sur plusieurs ponts de Manhattan. Les policiers arrêtent et fouillent les camions dans cette partie de la ville, où se trouve notamment la Bourse de New York, autre cible possible mentionnée par Tom Ridge. 
 
Tom Ridge dit avoir pris la décision de divulguer ces informations en raison du niveau "extraordinaire" de précisions recueillis par les services de renseignements sur le plan d'attaque des bâtiments. Il a cependant indiqué que ces menaces n'étaient pas "imminentes". "Nous ne savons pas quand une attaque pourrait se passer", a-t-il précisé, ajoutant que les autorités américaines se basaient sur "de multiples sources d'informations". 
 
 
STRATÉGIE DE LA PEUR 
 
Des alertes terroristes manipulées par Bush? 
03.08.2004
 
 
 
(AFP) Les quotidiens Washington Post et New York Times ont révélé dans leur édition de 3 Août que la plupart des renseignements ayant conduit les Etats-Unis à déclencher une nouvelle alerte terroriste dataient en réalité d'avant les attentats du 11 septembre 2001. 
 
Le gouvernement américain a été obligé de reconnaitre les faits mais justifie sa décision. Le secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge a reconnu qu'il n'y avait "pas de preuve de surveillance récente" de cibles aux Etats-Unis. "Nous savons qu'il s'agit d'une organisation qui planifie à l'avance, qui prépare", a déclaré M. Ridge à propos d'Al-Qaïda pour justifier la décision de relever le niveau d'alerte. "Il s'agit des éléments d'information les plus significatifs et les plus détaillés concernant une région particulière sur lesquels nous sommes tombés depuis longtemps", a répété M. Ridge. "Et c'est pourquoi nous devions les rendre public", a-t-il ajouté. 
 
Ce relèvement de l'alerte terroriste intervient en pleine campagne pour l'élection présidentielle du 2 novembre et certains démocrates se sont interrogés sur l'utilisation à des fins politiques de ces menaces. 
 
 
STRATÉGIE DE LA PEUR 
 
Les Etats-Unis déclarent un mois d'alerte nationale 
10.09.2004
 
 
 
 
 
 
 
 
(AFP) Alors que Etats-Unis commémorent les attentats du 11 Septembre 2001, l'administration Bush a déclaré "un mois d'alerte nationale" pour encourager tous les Américains à mieux se préparer à un éventuel attentat. 
 
La sécurité du territoire national "est la mission de toute la nation, une philosophie de responsabilité partagée" par tous. Il s'agit d'une "coopération unique entre les secteurs public et privé pour encourager les Américains à prendre de simples précautions" en cas d'attaque terroriste mais aussi de catastrophe naturelle", a déclaré Tom Ridge, le secrétaire à la sécurité intérieure. Il a aussi indiqué que l'absence d'incident pendant les conventions nationales démocrate et républicaine ne signifiait pas que les terroristes aient renoncé à la volonté de perturber l'élection présidentielle du 2 novembre. 
 
Outre le département de la sécurité intérieure, "the Homeland Security", plus de 80 organisations et sociétés privées ainsi que l'ensemble des cinquante Etats et territoires de l'union "vont encourager les Américains à prendre, dès maintenant, de simples mesures de précaution pour qu'ils se préparent avec leur famille à faire face à toute situation d'urgence", a expliqué Tom Ridge. 
 
L'enseigne de cafés Starbucks, le géant de la grande distribution Wall-Mart et celui de l'internet America Online (AOL) comptent parmi les sociétés participant à cette vaste opération nationale. 
 
Une brochure intitulée "Se préparer est utile, faites-le sans attendre" explique les mesures à prendre et invite aussi les Américains à consulter le site internet www.ready.gov. 
 
 
TORTURES AMÉRICAINES 
 
Expérimentations médicales à Guantanamo 
03.09.2004
 
 
 
(AFP) Deux des quatre Français rapatriés de Guantanamo ont affirmé avoir été menacés avec des chiens, subi des mauvais traitements et des humiliation utilisant la nudité de détenus, ont rapporté samedi leurs avocats à l'Associated Press. 
 
Les témoignages transmis par les avocats de deux français rapatriés de Guantanamo permettent d'en savoir un peu plus sur les conditions de détention dans le camp de concentration américain. 
 
Outre les menaces avec les chiens, les mauvais traitements, et les humiliations utilisant la nudité, les ex-prisonniers disent avoir dû ingérer régulièrement des médicaments. Ils dénoncent des expérimentations médicales et racontent sortir "d'un enfer". Ces produits administrés "de force" provoquaient chez certains des somnolences et pour d'autres, des effets secondaires comme des éruptions cutanées, a précisé l'un des avocats, Me Debray. 
 
 
TORTURES AMÉRICAINES 
 
La CIA interroge des agents d'Al-Qaïda dans un centre secret en Jordanie, selon un quotidien israélien 
13.10.2004
 
 
 
(AP) La CIA interroge de hauts membres opérationnels du réseau terroriste Al-Qaïda dans un centre de détention secret en Jordanie, selon le quotidien israélien "Haaretz", qui cite des sources au sein de services de renseignements internationaux. 
 
La veille, l'association de défense des droits de l'Homme basée aux Etats-Unis, Human Rights Watch, avait rapporté qu'au moins 11 membres présumés d'al-Qaida ont "disparu" alors qu'ils étaient détenus par les Américains, et affirmé que certains auraient été torturés dans des endroits tenus secrets. 
 
"Haaretz" explique que la détention des suspects en dehors du territoire américain permet aux enquêteurs de la CIA d'appliquer des méthodes proscrites par la législation américaine. Selon "Haaretz", la localisation exacte du centre de détention en Jordanie n'est pas connue, mais les prisonniers d'Al-Qaïda seraient détenus dans une installation appartenant aux services secrets jordaniens ou une base militaire secrète. 
 
Les services de sécurité jordaniens ont démenti les affirmations de "Haaretz", jugées sans fondement. 
 
 
FIN DE LA DÉMOCRATIE 
 
Le Congrès renonce à modérer l'US Patriot Act 
09.07.2004
 
 
 
(AP) - La Chambre des Représentants a repoussé jeudi un amendement présenté par une coalition de Démocrates et de Républicains et tendant à bloquer des dispositions du Patriot Act qui permettent aux autorités de s'intéresser aux habitudes de lecture des personnes vivant aux Etats-Unis. 
 
Bien que la chambre des Représentants soit dominée par une majorité républicaine, l'amendement n'a été repoussé que d'extrême justesse, par une égalité de voix: 210 pour, 210 contre. Il auraient fallu une majorité en faveur de l'amendement. Encore cette égalité a-t-elle été obtenue grâce à un artifice, les Républicains ayant fait prolonger la durée du vote de 23 minutes afin de convaincre dix de leurs membres ayant initialement soutenu le texte de revenir sur leur décision. Un procédé qui a soulevé les huées des Démocrates. 
 
Voté juste après les attentats du 11 septembre 2001, le Patriot Act accroît considérablement les pouvoirs des autorités et beaucoup estiment qu'il porte atteinte aux droits civils. 
 
 
LOIS LIBERTICIDES 
 
Un juge américain annule une partie du Patriot Act 
30.09.2004
 
 
 
 
 
 
Le juge fédéral Victor Marrero américain a porté un nouveau coup au Patriot Act, cet ensemble de lois liberticides adoptées après les attentats du 11 septembre 2001. Le magistrat a jugé que l'une des dispositions du Patriot Act violait la Constitution américaine. Cette disposition autorise le FBI à recueillir les relevés téléphoniques et Internet de particuliers puis à interdire aux fournisseurs de services d'informer leurs clients que cette recherche avait eu lieu. 
 
La Cour suprême a récemment rappelé qu'un "état de guerre n'est pas un chèque en blanc pour le président en ce qui concerne les droits des citoyens", a fait valoir Victor Marrero dans son jugement. 
 
Le ministère américain de la Justice va probablement faire appel. "Sans connaître les détails (du jugement), je ne pourrais pas vous assurer que l'on va faire appel dans cette affaire mais il est presque certain que l'on va faire appel. Nous croyons que la loi (le Patriot Act) est entièrement compatible avec la Constitution des Etats-Unis", a déclaré John Ashcroft, le ministre de la justice de Bush. 
 
Déjà en janvier, un juge fédéral de Los Angeles avait aboli une autre section du Patriot Act, celle qui criminalisait le fait de fournir "des conseils spécialisés ou de l'assistance" aux groupes désignés comme organisations terroristes étrangères. Le magistrat trouvait la formulation trop vague. 
 
 
INSÉCURITÉ SOCIALE 
 
Ralph Nader: les maux sociaux tuent plus que le terrorisme 
12.09.2004
 
 
 
(AP) Le candidat indépendant à l'élection présidentielle Ralph Nader a déclaré que la pauvreté, la faim, la pollution, les métiers dangereux et un accès limité à des soins de santé de qualité tuent chaque année beaucoup plus d'Américains que le terrorisme. 
 
"Qui pleure ces morts-là?" a demandé Ralph Nader aux quelque 175 partisans venus l'écouter dans une église de Philadelphie. Pour Ralph Nader, malgré les attaques du 11 septembre, les Etats-Unis "n'ont pas d'ennemi majeur" à combattre dans le monde. C'est pourquoi il a appelé les grands partis à mettre fin à leur "politique de la peur". 
 
Ralph Nader a de nouveau demandé une forte augmentation du salaire minimum, des normes anti-pollution plus sévères et une réduction drastique des effectifs militaires, y compris un retrait rapide des forces américaines d'Irak. 
 
 
FASCISME US 
 
Prison pour une journaliste du New York Times refusant de dévoiler ses sources 
08.10.2004
 
 
 
(AFP) Un juge fédéral américain a condamné à une peine de prison pour outrage à magistrat une journaliste du New York Times, Judith Miller, qui a refusé de dévoiler ses sources dans une affaire de fuites impliquant la Maison Blanche. La durée de l'emprisonnement n'a pas encore été fixée. 
 
"C'est tout simplement effrayant qu'en faisant mon travail et en parlant à des employés du gouvernement sur des sujets publics, je puisse être privée de ma liberté et de ma famille", a déploré Mme Miller dans un communiqué. 
 
 
FASCISME 
 
Un deuxième journaliste américain arrêté 
13.10.2004
 
 
 
(AP) Le juge Thomas Hogan a ordonné le placement en détention pour une période pouvant atteindre 18 mois du journaliste du magazine "Time" Matthew Cooper et le paiement par son employeur d'une amende quotidienne de 1.000 dollars pour avoir refusé de se soumettre à une injonction fédérale exigeant le témoignage du reporter. Celui-ci avait refusé de révéler ses sources devant une commission enquêtant sur une fuite à la Maison Blanche qui avait rendue caduque la couverture d'un agent de la CIA en juillet 2003. 
 
La condamnation a été suspendue en attente du jugement en appel demandé par la défense. 
 
 
GUERRE SOCIALE  
 
Un Américain sur 75 en prison 
28.05.2004
 
 
 
(AP) - La population carcérale américaine a augmenté de 2,9'année dernière, pour atteindre les 2,1 millions de détenus, ce qui signifie qu'un Américain sur 75 se trouve en prison, selon un rapport du département américain de la Justice. 
 
La population carcérale américaine continue de croître malgré la baisse de la criminalité. Le rapport du bureau des statistiques du département de la Justice attribue ces chiffres élevés aux politiques appliquées durant les années 1980 et 1990, telles les condamnations obligatoires pour des crimes et délits liés aux stupéfiants, et la peine automatique pour récidive au terme de trois méfaits ("three-strikes-and-you're-out"). 
 
Dans certains états américains, celui qui commet 3 délits, même dérisoires, est en effet condamné à la prison à perpétuité. Un principe que Nicolas Sarkozy souhaiterait instituer en France, sous le nom de "peine plancher". 
 
 
ÉTATS-UNIS 
 
Sévices dans les prisons aux Etats-Unis 
18.05.2004
 
 
 
(AP) - De nombreux cas d'abus commis par des gardiens ont été recensés au fil des ans dans les prisons américaines. Dans les années 90, en Alabama, certains avaient l'habitude de menotter fréquemment des détenus à un poteau en métal en plein soleil. Coïncidence ou pas, deux des GI impliqués dans l'affaire des sévices à la prison d'Abou Ghraib avaient travaillé dans le civil comme gardiens de prison aux Etats-Unis. 
 
Une politique de répression plus dure a contribué à l'accroissement de la population carcérale aux Etats-Unis, qui s'élève actuellement à 2,1 millions de détenus, un chiffre qui a presque quadruplé depuis 1980. Selon des témoignages d'anciens détenus, "il y a des passages à tabac, des accidents, des morts non signalées, un peu à l'image de ce qu'on voit en Irak". "Le système n'est pas contrôlé", accuse Elizabeth Alexander, de l'Union américaine pour les libertés civiques. "En ce sens, c'est comme en Irak". 
 
 
 
à voir également, l'article sur la "ceinture de contrainte", un instrument de torture électronique utilisé dans les prisons américaines 
 
 
 
TORTURES AMÉRICAINES 
 
Un innocent libéré à 76 ans après 40 ans de prison suite à des aveux sous la torture 
20.08.2004
 
 
 
(AP) Un homme de 76 ans qui a passé les 40 dernières années de sa vie en prison a retrouvé la liberté grâce à un juge ayant découvert que les policiers lui avaient arraché des aveux pour un vol commis en 1962. Et ce, en lui écrasant les doigts entre les barreaux d'une cellule. Ses geôliers, en plus d'avoir mutilé sa main, l'avaient menacé de mort et contraint aux aveux 
 
Carroll Coney avait été condamné à la prison à vie pour avoir dévalisé un supermarché en 1962. Il s'était échappé à plusieurs reprises de différentes prisons dans d'autres Etats et avait été rattrapé à chaque fois avant de retourner au Texas l'année dernière. 
 
Selon lui, l'erreur judiciaire s'explique par le fait que son identité a été confondue avec celle d'un homme avec lequel il partageait une voiture le jour du cambriolage. 
 
 
FASCISME 
 
Un vétéran en prison pour avoir menacé Bush 
29.08.2004
 
 
 
(AP) Un policier vétéran de l'armée américaine a été arrêté pour avoir menacé verbalement George W. Bush. Alors qu'il retirait son uniforme chez un teinturier, il avait affirmé que si on lui donnait les balles, il tirerait sur George W. Bush et son père. Le propriétaire de la teinturerie a ensuite rapporté ces paroles à un autre policier. 
 
Joseph Mazagwu, natif du Nigeria âgé de 35 ans, risque jusqu'à 5 ans de prison. Son avocat, a indiqué que l'accusation résultait d'un "énorme malentendu". Selon l'assistant du procureur, il avait dit à son teinturier: "Le président mérite d'être tué. Son père mérite d'être tué. Si quelqu'un m'en donnait les balles, je le ferais". 
 
 
ÉTATS-UNIS 
 
Une Américaine inculpée de meurtre pour avoir refusé une césarienne 
12.03.2004
 
 
 
(AP) - A Salt Lake City, une Américaine qui a refusé d'avoir une césarienne sur la demande de ses médecins pour sauver ses jumeaux a été inculpé de meurtre après la mort de l'un d'eux. 
 
Une autopsie pratiquée sur le bébé mort-né a déterminé que le bébé était mort deux jours avant l'accouchement le 13 janvier et ce bébé aurait survécu si Rowland avait accepté la césarienne quand les médecins lui demandaient, c'est à dire entre Noël et le 9 janvier. L'autre bébé est vivant mais les autorités n'ont pas d'autres éléments. 
 
Les procureurs ont expliqué que Melissa Ann Rowland, 28 ans, ne voulait pas avoir de cicatrice due à la césarienne. Elle aurait dit à une infirmière qu'une césarienne "ruinerait sa vie" et qu'elle préférerait perdre un de ses bébés "plutôt que d'être charcutée comme ça". 
 
Mme Rowland qui risque une peine d'emprisonnement allant de 5 ans d'emprisonnement à la réclusion à perpétuité. 
 
 
INTEGRISME MADE IN USA 
 
Bush prône l'abstinence sexuelle 
20.01.2004
 
 
 
Lors de son "discours sur l'état de l'Union" devant le Congrès le 20 Janvier, George W. Bush a tenu des propos qui n'auraient pas déplu aux Talibans. Il a en effet appelé les Américains à l'abstinence sexuelle, meilleur moyen selon lui de lutter contre les maladies sexuellement transmissibles et l'avortement. Bush a notamment proposé de doubler les fonds destinés à promouvoir l'abstinence sexuelle chez les jeunes. 270 millions de dollars seront consacrés à cette cause en 2004. 
 
Peut-être les Etats-Unis créeront-ils bientôt un "ministère pour la promotion de la vertu et la prévention du vice" comme en Arabie Saoudite? Les islamistes et Bush sont les deux têtes d'un même monstre, deux visages de la barbarie, de l'obscurantisme religieux et du fascisme. 
 
 
LOIS CONÇUES POUR NE PAS ÊTRE APPLIQUÉES 
 
Les vendeurs d'armes à feu peu contrôlés aux USA 
20.07.2004
 
 
 
(AP) - Faute d'effectifs suffisants, l'agence chargée de mener les contrôles ne peut inspecter chaque année que 4,5es magasins vendant des armes à feu aux Etats-Unis pour s'assurer qu'ils respectent bien la législation. 
 
Les inspecteurs de l'agence ne sont que 420 pour contrôller les 104.000 vendeurs titulaires d'une licence fédérale. Au rythme actuel, il faudrait 22 ans à l'agence pour tous les inspecter. On est loin de l'objectif officiel qui prévoit de contrôler chaque point de vente une fois tous les 3 ans. 
 
 
TORTURES AMÉRICAINES 
 
Poulets torturés aux USA 
20.07.2004
 
 
 
(AP) - Mauvaise publicité pour Kentucky Fried Chicken (KFC), un enquêteur d'une association de défense des animaux ("People for Ethic Treatment of Animals") a filmé des employés d'un fournisseur de la célèbre enseigne de restauration rapide donnant des coups de pieds à des poulets, les piétinant ou les jetant contre un mur. 
 
Les images ont été tournées secrètement dans l'usine Pilgrim's Pride à Moorefield, en Virginie-Occidentale, par l'enquêteur de l'association qui y a travaillé pendant 6 mois. Il également recueilli des témoignages accablants sur des cas d'employés "arrachant le bec des oiseaux, leur peignant la tête à la bombe, leur arrachant la tête, leur crachant du tabac dans le bec et les yeux et les "cassant en deux". 
 
 
BARBARIE 
 
Un homme met le feu à son chat et le jette du balcon 
27.08.2004
 
 
 
(AP) Un homme qui avait mis le feu à son chaton avant de le jeter du balcon de son appartement a été condamné à six mois de prison. 
 
Daniel Culligan, 28 ans, a plaidé coupable pour les chefs d'incendie criminel et cruautés envers un animal. Il a reconnu avoir aspergé son chaton âgé de 9 mois d'un liquide inflammable avant d'y mettre le feu et de le jeter par dessus le balcon de son appartement. 
 
Culligan a présenté ses excuses au premier maître du chaton -qui le lui avait donné seulement quelques jours avant- mais il ne comprend pas en quoi il a abusé du chat. 
 
"Vous avez montré un mépris froid et insensible à la peine énorme que vous avez causée à une autre créature vivante", a dit le juge David Heckler qui l'a aussi condamné à rembourser les 220 dollars de frais payés par le centre vétérinaire qui a euthanasié l'animal.  
 
 
TORTURES AMÉRICAINES 
 
Les parents lâchaient leur chien sur les enfants en guise de punition 
21.08.2004
 
 
 
(AP) Un couple de l'Oregon, Joyce et David Hoskins, 46 et 47 ans, avait pour habitude de lâcher leur chien sur les enfants en guise de punition. A plusieurs reprises, les enfants, aujourd'hui dans des familles d'accueil, ont dû être soignés pour morsures. Le chien, un bâtard de pit-bull, de Doberman, de berger allemand et de Labrador, a été euthanasié. 
 
C'est un voisin qui a fini par prévenir la police, le 19 mars, alors que le chien s'acharnait sur la petite fille, qui a nécessité des points de suture à cause de cette attaque. Les parents ont été incarcérés le 25 mai. Ils risquent 3 ans de prison. Le jugement sera rendu le 23 septembre. 
 
 
Bush et la science  
 
ESPACE 
 
Bush promet la Lune et sacrifie Hubble 
19.01.2004
 
 
 
Pour financer son programme lunaire, George W. Bush a prévu d'attribuer que 1 milliard de dollars supplémentaire par an à la NASA, portant son budget total à 16 milliards de dollars. En comparaison, le budget militaire américain a été de 400 milliards de dollars en 2003. A elle toute seule, la guerre en Irak aura coûté 155 milliards de dollars. Les moyens accordés à la NASA sont ridiculement faibles pour rendre crédible le retour sur la Lune promis par Bush, essentiellement dans le but de peaufiner son image pour les élections présidentielles de 2004. 
 
Pour financer le projet lunaire, la NASA est donc obligée de réaliser des économies drastiques sur toutes ses autres missions. Le programme de la navette spatiale sera arrêté. Les 3 navettes restantes continueront de voler jusqu'en 2010, mais aucune nouvelle navette ne sera construite et le nombre de vols sera limité au strict nécéssaire pour la construction de la station spatiale internationale (ISS). 
 
Plus grave: George W. Bush a aussi mis fin de façon anticipée à la mission du télescope spatial Hubble, sacrifié au programme lunaire. Plus aucun vol de la navette ne sera consacré à l'entretien de Hubble. Livré à lui-même, Hubble peut continuer de fonctionner jusqu'en 2008 ou 2010, mais sans l'assistance de la navette, Hubble peut aussi s'arrêter plus tôt en cas de problème technique. 
 
La culture scientifique de Bush est aussi inexistante que sa connaissance de l'environnement ou des relations internationales. Il n'a que faire de la contribution extraordinaire que Hubble a apporté à la science, et à la connaissance de l'Univers. Depuis qu'il a été lancé, le téléscope Hubble est à l'origine de 80es découvertes astronomiques importantes. 
 
Il se peut aussi que les "Maîtres du monde" aient décidé qu'une connaissance plus poussée de l'univers serait potentiellement subversive, à cause des perspectives que cela ouvrirait à l'esprit humain. Les connaissances scientifiques actuelles sont suffisantes pour mener à bien les développements technologiques nécessaires à l'industrie. De nouvelles connaissances seraient au mieux inutiles, et au pire déstabilisantes pour l'ordre social. L'univers, l'origine de la vie, les secrets de la matière ou de l'esprit, toutes ces questions sont devenues superflues dans une société dont le seul but est la fabrication de marchandises et la réalisation de profits. 
 
voir l'article "Le naufrage de la civilisation" 
 
 
SCIENCE 
 
La recherche scientifique américaine en déclin 
03.05.2004
 
 
 
(AFP) - Les Etats-Unis ont commencé à perdre leur prédominance mondiale dans certains domaines importants des sciences et des inventions, cédant parfois la première place à des pays tiers, notamment asiatiques, écrit lundi le New York Times. 
 
Citant des experts gouvernementaux et privés, le journal indique que les performances étrangères dans la recherche fondamentale égalisent ou surpassent désormais souvent celles des Etats-Unis. "Le reste du monde rattrape le retard", a résumé John Jankowski, éminent analyste de la Fondation nationale de la science. "La supériorité scientifique n'est plus le domaine des seuls Etats-Unis", a estimé cet expert cité par le New York Times. 
 
Le nombre de brevets d'inventions américaines est toujours très élevé, mais ce pourcentage est en baisse au profit des étrangers, notamment des Asiatiques, devenus plus actifs et qui sont désormais en tête dans certains domaines. La part américaine dans les brevets industriels des Etats-Unis, en chute constante, est tombée à 52Le déclin américain dans le domaine scientifique est également palpable dans les publications, selon le New York Times. Ainsi la publication spécialisée Physical Review a recensé que les articles de physiciens américains parus dans les revues scientifiques prestigieuses sont tombés à 29n 2003, contre 61n 1983. 
 
 
ESPACE - NASA 
 
La NASA a "perdu" les plans des fusées Apollo 
09.01.2004
 
 
 
George Bush a annoncé le projet d'établir une base américaine permanente sur la Lune. Pour réaliser cette ambition, la NASA devra mettre au point des fusées encore plus puissantes que "Saturn V" qui ne pouvait déposer que 2 hommes sur la Lune. Alors que le sujet de la conquête de la Lune redevient d'actualité, on apprend au détour d'une dépêche de l'Associated Press que "l'équipement, les outils et les plans utilisés pour la construction des Saturn V ont été carrément perdus après la fin du programme Apollo". 
 
Comment la NASA a-t-elle pu perdre des éléments d'une telle importance? Ce qui pose d'autres questions: ces éléments auraient-ils pu être dérobés à la NASA? Si oui, par qui, et dans quel but?  
 
 
ECONOMIE 
 
Wal-Mart héros ou méchant? 01/03/05
 
 
Il a fallu deux ans de négociations pour y parvenir. Depuis le 28 février, c’est chose faite : Federated et May, deux géants américains de la grande distribution, ont décidé d’unir leurs forces. Ils donnent ainsi naissance à la plus importante chaîne de grands magasins des Etats-Unis, qui réunira, entre autres, les enseignes Bloomingdale’s, Marshall Field’s et Macy’s. Pour la presse américaine, l’événement est une nouvelle occasion de discourir sur le rouleau compresseur Wal-Mart et les évolutions qu’il imprime au secteur.  
 
 
 
 
Pour le Los Angeles Times, le rapprochement de Federated et de May signe – s’il en était besoin – la fin d’une époque. Révolu le temps où Macy’s régnait sur New York, Bullock’s sur la Californie du Sud. Désormais, les chaînes de grands magasins raisonnent plus en termes démographiques que géographiques. "Le déclin de ces institutions régionales met à mal les économies et certaines institutions locales", regrette le quotidien californien. A commencer par les journaux eux-mêmes : le grand magasin local était généralement leur plus gros annonceur.  
 
Mais "qui s’en soucie ?", interroge de son côté USA Today. "Beaucoup de consommateurs, aujourd’hui, regardent au prix et ne raisonnent plus en termes de loyauté à une enseigne." Pour le quotidien, la faute en incombe à Internet et à Wal-Mart. "Ils ont rendu les consommateurs américains plus exigeants. Ceux-ci sont mieux informés, comparent les prix et sont moins fidèles à un magasin en particulier."  
 
Paradoxalement, poursuit le Los Angeles Times, la fusion de Federated et de May pourrait donner à Wal-Mart "l’occasion d’améliorer son image". Rien qu’en Californie du Sud, 28 centres commerciaux abritent à la fois des magasins Federated et des magasins May. Il faudra en fermer certains, des locaux resteront vides, trop vastes pour être loués facilement. Or un espace laissé vacant peut rapidement s’avérer "contagieux" dans un centre commercial, poursuit le quotidien. Qui ne voit pas d’autre repreneur possible que Wal-Mart. Conséquence ? "L’accusation habituellement lancée contre Wal-Mart est que, quand il s’installe quelque part, il lamine tous ses rivaux, relève le Los Angeles Times. Dans la réalité, cela ne fait pas beaucoup de différence. Mais pour le public, Wal-Mart pourrait bien passer pour le héros plutôt que pour le méchant."  
 
 
ENVIRONNEMENT? 
 
Bush nomme un nouveau ministre de l'Environnement au Etats-Unis le 05/03/05
 
 
Stephen Johnson à la tête de l'Agence de l'environnement (EPA) vient d'être nommé nouveau ministre de l'Environnement au Etats-unis. Il remplace Mike Leavitt, ancien directeur adjoint de l'EPA et secrétaire à la Santé.  
 
Georges W.Bush opère à un remaniement de son gouvernement suite à sa réélection pour un second mandat de quatre ans en novembre dernier. La nomination de l'administrateur de l'EPA, dont la fonction est équivalente à celle d'un ministre de l'environnement, doit encore être approuvé par le Sénat.  
 
L'environnement est un sujet sensible de la politique de l'administration républicaine qui a pris plusieurs décisions contestées par la communauté internationale.  
 
Aujourd'hui, seuls l'Australie, les États-Unis, le Liechtenstein et Monaco n'ont pas encore ratifié le Protocole de Kyoto. L'Australie et les Etats-Unis qui l'ont rejeté en mars 2001 comme contraire aux intérêts économiques du pays ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire alors qu'ils comptent pour plus d'un tiers des gaz à effet de serre du monde industrialisé.  
 
Ce protocole, entré en application le mois dernier, a été ratifié par 34 pays industriels et 107 pays en développement qui s'engagent à retrouver d'ici à 2012 un niveau d'émissions de gaz à effet de serre inférieur de 5,2u niveau de 1990.  
 
En avril dernier, le secrétaire américain à l'Energie, Spencer Abraham, avait indiqué au Congrès que l'administration de George W. Bush pourrait lâcher du lest sur les normes anti-pollution afin de faire baisser les prix de l'essence qui avaient fortement augmenté aux Etats-Unis.  
L' administration républicaine a fait adopter plusieurs lois allégeant les restrictions sur les émissions polluantes des entreprises industrielles.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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