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  PARS EN GUERRE CONTRE LE MONDE 

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Ce que l'Amérique a détruit à jamais

Les mensonges qui ont conduit les Etats-Unis en Irak ont été l'oeuvre d'un gouvernement auquel logique et vérité importent peu. cette guerre, qui coûte déjà au pays des milliards de dollars et des centaines de vies(13 jeunes soldats américains tués par semaine),est à mettre au crédit d'hommes et de femmes sans jugement et sans vision. 
Existe-t-il un seul secteur de la société dont la situation n'a pas empiré depuis quatre ans? 
 
-La maison Blanche a hérité d'une armée aux effectifs plus importants que jamais et, sous la présidence de Georges W. Bush, les a tant réduits qu'il lui a fallu ordonner à des milliers de soldats de rester à leur poste, en zone de guerre, des mois après l'expiration de leur contrat. En un temps de guerre, le gouvernement a essayé de réduire les allocations dues aux vétérans et aux soldats toujours sur les champs de bataille. 
 
-La Maison Blanche a hérité d'une économie de plein emploi et d'un excédent budgétaire qui, au terme des quatre ans de mandat de Bush, pourraient déboucher sur un chômage en constante croissance, ce qui ne s'était plus vu depuis Hoover. Par sa volonté de réduire les impôts pour les Américains les plus fortunés, elle a ouvert les portes au déficit, à un endettement qui paralyse l'économie et à une balance commerciale négative. 
 
-La Maison Blanche a hérité d'un système éducatif qui, loin d'être parfait, suscitait tout de même l'envie du monde entier. Le programme de georges W. Bush "No Child Left Behind", déraisonnable et sous-financé, a imposé des exigences si rigides qu'elles ont bloqué le système, et a accordé trop peu de crédits aux Etats pour qu'ils atteignent les objectifs fixés. 
 
-La Maison Blanche a hérité d'un environnement que "Clean Air" et "Clean Water", décrets signés dans les années 70, avaient presque sauvé. Le gouvernement Bush, dont les membres ont été recrutés au sein de l'industrie du pétrole et du gaz, a tourné le dos aux avancées de la législation fédérale et des traités internationaux sur la protection de l'environnement afin de récompenser ses alliés pollueurs pour leur soutien financier lors des élections.  
 
-La Maison Blanche a hérité d'un système de santé publique qui, déjà, favorisait les riches. Georges W. Bush a poussé cette logique jusqu'au bout: la santé est devenue un appareil complexe dont la seule fonction est de générer d'immenses profits pour un autre soutien essentiel, l'industrie pharmaceutique, aux dépens des patients, des personnes âgées et des pauvres. 
 
-La Maison Blanche a hérité d'un mode de gouvernement d'une transparence exemplaire pour le transformer délibérément en un dispositif soumis à l'administration la plus secrète qu'aient connue les Etats-Unis. 
 
-La Maison Blanche a hérité d'un système judiciaire centriste sinon conservateur, garant de la légalité, et l'a métamorphosé en un mastodonte idéologique d'extrême droite. 
 
A côté de cela, Georges Bush a commis deux gros mensonges lors de sa campagne présidentielle en 2000. Le premier: n'avoir cessé de proclamer qu'il était "un rassembleur et non un diviseur". 
Le second, qu'il était "un conservateur plein de compassion". Ce "rassembleur" n'a fait que "polariser" et il est devenu le président qui a le plus divisé les Américains depuis la guerre de Sécession. 
Dans une interview accordée au New York Times en mai 2004, le milliardaire Georges Soros déclarait: "Le gouvernement du pays le plus puissant de la terre est tombé entre les mains d'extrémistes".
 
 
"Je ne vais pas prétendre être quelqu'un qui a passé des heures à réfléchir à la politique étrangère. Je suis comme je suis." 
 
Georges W. Bush, avril 2000 
 
"Je ne pense pas que nos troupes devraient être utilisées pour ce qu'on appelle reconstruire une nation" 
 
Georges W. Bush, avril 1999 
 
"Les gens demandent: comment puis-je contribuer à cette guerre contre le terrorisme? Comment puis-je combattre le mal? Vous pouvez le faire avec un enfant en devenant son mentor; en vous rendant dans le lieu où il est enfermé et en lui disant: je t'aime". 
 
Georges W Bush, septembre 2002 
 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 15.02.2005
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